vendredi 13 août 2010

Cas d'école

Fin juillet, à Barcelone, l'athlétisme français  réalisait une grande et belle démonstration  de sport-spectacle, quelques jours seulement après la triste et pitoyable sortie de nos footballeurs en Afrique du Sud. Dix jours plus tard, à Budapest, ce sont les nageurs de l'Equipe de France qui nous offrent un festival de résultats, de grâce et de performances. Après Lemaitre, premier de sa classe, place à Lacourt, major de sa promotion. Deux prix d'excellence, deux étoiles de nos congés solaires. Dans leur sillage, leur souffle, une bonne cargaison de médailles d'or, de bronze et d'argent. La fierté de porter les couleurs d'un pays, un enthousiasme communicatif et un esprit d'équipe tout à fait remarquable dans des disciplines éminemment individuelles. A croire aussi que la mixité est un facteur de réussite et d'harmonie. Certaines femmes, notamment en athlétisme, ont montré une détermination et une envie de se dépasser remarquables. Et puis, surtout, que de beauté et de grâce sur cette piste et dans ce bassin ! Pour un Gourcuff, gueule d'ange et taille mannequin, combien de Ribéry, Lloris, Gallas ou Benzema aux physiques et à l'allure disgracieux dans le 11 tricolore ? Alors que les équipes de France de natation et d'athlétisme regorgent de Top-Models, à commencer par Camille Lacourt, Frédérick Bousquet, Yannick Agnel,  Appolline Dreyfus, Coralie Balmy, Aurore Mongel, Angela Tavernier...chez les nageurs. Et puis, Christine Arron, Véronique Mang,  Hind Déhiba, Christophe Lemaitre, Ronald Pognon, Romain Barras, Romain Mesnil...parmi nos athlètes. L'équipe de France de Basket qui entame son Mondial à la fin du mois en Turquie fera bien de s'inspirer de ces deux exemples car jusqu'à maintenant les défections peu glorieuses de Joakim Noah et Tony Parker, notamment, s'inspirent plus de l'état d'esprit qui régnait à Knysna que de l'ambiance de Barcelone ou Budapest

jeudi 5 août 2010

La balle à Blanc

Fin des vacances pour le football français. La L1 reprend ce week-end et l'équipe de France attaquera la semaine prochaine en Norvège. Charge à la Ligue, à la Fédération et à Laurent Blanc de prouver au public français que notre football a pris conscience de l'état lamentable dans lequel il s'est retrouvé en juillet dernier et qu'ils vont se "défoncer" pour lui permettre de retrouver son lustre d'il n'y a pas si longtemps et des valeurs disparues. Cette résurrection passe avant tout par les résultats, la qualité de jeu et l'image que proposera l'équipe de France au cours des premiers matches qu'elle disputera sous la baguette de Laurent Blanc. Celui-ci a décidé de marquer le coup en bannissant d'entrée de jeu les mutins de Knysna. L'occasion de découvrir à Oslo de nouveaux talents et des valeurs sûres mises au rencart par l'ex tout-puissant Domenech. A ce sujet, un grand merci à Lolo qui nous permet de constater que Lassana Diarra a bien récupéré de la maladie mystérieuse qu'il avait contractée la veille d'un double contrôle anti-dopage pendant le stage de Tignes, trois semaines avant le début de la Coupe du Monde.

dimanche 1 août 2010

Cherchez l'erreur !

A gauche William Gallas, né à Asnières sur Seine, défenseur de l'équipe de France mais certainement pas de ses valeurs, footballeur aigri et rancunier qui s'est embrouillé avec les dirigeants ou les coéquipiers de tous les clubs dans lesquels il a joué. Payé plus de
300 000 euros par mois, ce petit monsieur qui se sert de sa tête essentiellement pour frapper le ballon est le symbole navrant des dérives du football français qui s'est inspiré de ce qu'il y a de pire dans la jeunesse populaire et multi-culturelle .
A droite Myriam Soumaré, née à Paris, sprinteuse triplement médaillée à Barcelone où elle a conquis le titre européen sur 200 m. Rayonnante de bonheur, de fierté et de joie de vivre, chantant  et vivant la Marseillaise sur un podium qui était devenu son "dance floor", elle a avoué étre allée en Catalogne avant tout pour aider ses coéquipières dans le relais 4x100 mètres (finalement deuxièmes). Payée moins de 2000 euros par mois comme assistante-puéricultrice, elle représente une France belle et accueillante dans laquelle elle peut également pratiquer sa religion (Islam) librement et discrétement sans renier ses origines mauritaniennes.

A signaler qu'on est toujours sans nouvelles de Lassana Diarra, victime subite d'une maladie rare la veille d'un double contrôle anti-dopage pendant le stage de Tignes.