lundi 22 septembre 2008

Equipes types



Ci-dessous les équipes Type de la 6ème journée de Ligue 1 établies à partir des meilleures et des plus mauvaises notes attribuées par l'Equipe



Equipe TOP (moyenne 7,45)


Equipe FLOP (Moyenne 3,45)


A noter que 3 joueurs de Valenciennes font partie de l'équipe Flop alors que 2 Caennais intègrent l'équipe Top. Aucun joueur du PSG (vaincu) ni de Nancy (match nul) n'apparaît.





Malus offensif

19 buts seulement lors de la 6ème journée de L1, 6 équipes qui ne marquent pas un seul essai au cours de la 5ème journée de TOP 14. Le moins que l'on puisse dire c'est que les 2 grands sport de ballon en France, Football et Rugby, ne brillent guère par leur velléités offensives. Pour le ballon rond ça se traduit par une piteuse dernière place ce week-end au niveau des grandes nations européennes derrière l'Allemagne (29 buts), l'Angleterre (26), L'Italie et l'Espagne (22) et pour les spectateurs, 5 matches sur 10 à un but ou moins. Lors de la 3ème journée, avec 18 buts la L1 avait fait moins bien mais elle peut faire pire.... Côté ballon ovale, 18 essais certes mais deux matches sans essais et deux autres à un ou deux essais seulement. Pas très reluisant alors que les nouvelles règles devaient fluidifier le jeu et favoriser l'attaque. Résultat, après 5 journées de TOP 14, seulement 8 points de bonus offensif (3 essais ou plus d'écart) dont 4 pour les seuls Stade français et Toulouse mais déjà 16 points de bonus défensif et des affluences en baisse (- 1000 spectateurs en moyenne). Baisse également pour la Ligue 1 avec une affluence en recul de 6,5 % par rapport à la saison dernière et, surtout, la plus faible depuis 6 ans (enquête l'Equipe). Pour se consoler on dira qu'il y doit y avoir de grands gardiens en L1, de bons buteurs en Top 14 et plus de spectateurs pour d'autres disciplines !

jeudi 18 septembre 2008

Equipes types

Ci-dessous les équipes types du premier tour de la Ligue des Champions à partir des meilleures et des plus mauvaises notes décernées par L'Equipe aux joueurs des 3 clubs français engagés.
Equipe Top:
Mandanda (OM) 7
Reveillère (Lyon) 6 Planus (Bordeaux) 5 Hilton (OM) 6 Taiwo (OM) 6

Cana (OM) 7 Toulalan (Lyon) 6 Cheyrou (OM) 6

Gourcuff (Bordeaux) 7 Benzema (Lyon) 8

Niang (OM) 6

Soit 6 joueurs de l'OM, 3 de Lyon et 2 de Bordeaux et une note moyenne de 6,36


Equipe Flop:
Ramé (Bordeaux) 4
Jurietti (Bx) 4 Zubar (OM) 4 Boumsong (Lyon) 4 Placente (Bx) 3

Makoun (Lyon) 5 Fernando (Bordeaux) 3 A Diarra (Bordeaux) 4

Gouffrand (Bordeaux) 3 Ben Arfa (OM) 3

Fred (Lyon) 4

Soit 6 joueurs de Bordeaux, 3 de Lyon et 2 de l'OM et une note moyenne de 3,72

Le vrai niveau du foot français ?

Début août, Frédéric Thiriez tirait la sonnette d'alarme à propos du classement UEFA de la France qui détermine le nombre de clubs qualifiés directement en Ligue des Champions. Actuellement 4ème de ce classement, la France est, dès cette saison, directement menacée par l'Allemagne puis par la Russie et la Roumanie. Or, il faut savoir que les nations classées au delà de la cinquième place perdent une place pour un club en Ligue des Champions. Le moins que l'on puisse dire c'est que les débuts des trois clubs français qualifiés cette année n'ont pas dû beaucoup rassurer le président de la Ligue. Un match nul à domicile arraché par Lyon face à la Fiorentina. Une défaite au Vélodrome pour l'OM face aux Reds de Liverpool et une grosse claque aux Girondins de Bordeaux archi-débordés à Chelsea. Des résultats consternants mais qui reflètent probablement le vrai niveau des clubs et du championnat français. Le hasard a même tellement mal fait les choses que ces trois équipes avaient encaissé deux buts en première mi-temps. La manière dont ils ont réagi après la pause correspond à leur niveau national. Lyon est revenu au score, Marseille a tenté en vain et Bordeaux à sombré. Il faut espérer que ce soir Nancy, Rennes, Saint-Etienne et le PSG en Coupe de l'UEFA se révéleront plus performants et montreront une autre image du football français car les résultats des clubs dans cette compétition entrent également en ligne compte pour le classement européen.

mercredi 17 septembre 2008

Les divas du bidon

Décidément, seules les courses bien primées (grands Tours et classiques) semblent intéresser certains des meilleurs coureurs français. Après les JO pour lesquels on avait enregistré les forfaits de Chavanel et Casar c'est le Championnat du monde qui fait fuir les divas du vélo qui rivalisent d'alibis plus ou moins bidons pour éviter d'y participer. Passe encore pour Pierrick Fédrigo, vainqueur en août du Grand Prix de Plouay mais qui prétexte sa fatigue après une longue saison ! La palme revient à David Moncoutié, actuellement meilleur Français sur la Vuelta (9ème) où il a remporté une étape et porte le maillot de meilleur grimpeur. Le coureur de la COFIDIS a pourtant annoncé qu'il déclinait la sélection pour le Mondial de Varèse fin septembre alors que beaucoup de spécialistes l'annonçaient comme un des rares à pouvoir contrer le double tenant du titre Paolo Bettini. Raisons invoquées: un "manque de jus" prévisible et un tracé qui ne l'inspire pas. Un peu comme si Thierry Henry refusait d'aller jouer avec l'équipe de France en Roumanie le mois prochain parce que la pelouse du stade de Constanta ne lui plaît pas et qu'il sait déjà qu'il aura un rhume ! Certes, la fragilité psychologique de Moncoutié est connue et a failli compromettre son avenir au sein de la formation d'Eric Boyer, très remonté contre l'attitude de son coureur sur le dernier Tour de France, mais ce n'est pas une excuse et on est bien loin de la réaction de Felipe Pozzato pour qui sa non sélection dans l'équipe italienne est "la plus cruelle désillusion de sa carrière" (sic) ou de l'abnégation d'un Jérôme Pineau, présent sur le Tour de France, les JO et sélectionné pour Varèse.

mardi 16 septembre 2008

Tout à l'égo

La paranoïa schizophrène est devenue la nouvelle maladie du sport français. D'un côté on fait tout pour médiatiser ses exploits, voire sa vie privée. De l'autre on se place en victime, en martyr dès que les réactions correspondant à cette médiatisation ne vont pas dans le bon sens. Jean-Michel Aulas en a encore donné une belle preuve ce week-end après la victoire contestée de Lyon sur Nice. Alors même que son capitaine Juninho a reconnu qu'il en avait rajouté sur un des coups francs et que le pénalty de la discorde était généreux, le président de l'OL n'a pas supporté que certains observateurs osent mettre en doute la probité de la victoire de l'OL. A commencer par le journal l'Equipe dont la direction a reçu une lettre du président de l'OL qui reproche au quotidien de "faire porter une suspicion inacceptable sur notre club, ses joueurs, son staff technique et sa direction" (sic). Parallèlement, Jean-Michel Aulas ne s'est pas privé de publier l'intégralité de ce courrier sur le site officiel de l'OL (http://www.olweb.fr/index.php?lng=fr&a=41149&pid=101002). L'autre grand martyr du week-end est une habituée, Laure Manaudou qui, dans son blog (http://fr.sports.yahoo.com/natation/laure-manaudou/blog/article/14774/), reproche aux médias français et au bloggeurs de lui manquer de respects dans leurs critiques. Paradoxalement, dans la même mise au point, la nageuse estime que ces remarques stimulent sa détermination !!! N'oublions pas Serge Blanco, président (démissionnaire) de la Ligue Nationale de Rugby, qui refuse l'accès du vestiaire du Biarritz Olympique, dont il n'est pas encore le président, à une équipe de Canal + (qui verse 27,7 millions d'euros par an à la LNR) au motif qu'un de ses journalistes a fait un commentaire qui lui a déplu. On se demande vraiment quelle mouche a piqué Jean-Louis Triaud, le président des Girondins de Bordeaux qui trouve tout à fait normal que TF1 préfère diffuser le match de l'OM en Ligue des Champions alors que celui de Bordeaux sera diffusé en crypté sur Foot+

lundi 15 septembre 2008

Quelle chaîne pour le rugby français ?

Rien ne va plus entre la LNR (Ligue Nationale de Rugby) et Eurosport. Pourtant en mars 2007, la chaîne sport du groupe TF1 se vantait d'avoir remporté l'appel d'offre de la LNR pour la diffusion pendant 4 saisons d'un magazine hebdomadaire sur l'actualité du TOP 14 et de la Pro D2 ("Implacable" le jeudi soir). Las, la lune de miel n'aura duré qu'une saison au terme de laquelle les deux parties ont fait le constat d'un échec tant en terme d'audience pour la chaîne que de qualité de l'émission pour la Ligue. Il est vrai qu'autant Eurosport s'avère un excellent diffuseur, voire producteur, d'événements, autant la chaîne n'a jamais brillé par l'originalité de ses magazines (à l'exception du rendez-vous F1 "Auto-Critiques", version Roger Zabel). Eurosport continuera néanmoins à commercialiser les droits du TOP 14 et de la ProD2 à l'étranger mais le magazine hebdomadaire va changer de mains. La LNR a donc contacté tous ceux qui avaient participé en vain à l'appel d'offre sur ce lot en 2007. Avec déjà 4 journées de championnat disputée, il y a urgence et on peut aisément imaginer que la mise à prix devrait être inférieure au montant demandé à Eurosport (autour d'un million d'euros par an) mais l'appétit et, surtout, les moyens de certains des 5 candidats en lice (Orange, l'Equipe TV, BFM TV, Canal+ et FranceTélévisions) pourraient finalement profiter à la Ligue qui y gagnerait au jeu des enchères.

Du foot en pleine lucarne

Une rentrée foot très chamboulée mais musclée sur les chaînes de télévision françaises. Seul "téléfoot" sur TF1 garde la même architecture avec Christian Jeanpierre aux commandes et quelques petits ajustements. Pour le reste c'est le grand chambardement. Sur Canal "Jour de Foot" est passé du gominé mais énérgique Alexandre Ruiz aux mains du fade et triste Christophe Josse. "L'Equipe du dimanche" dirigé par Narthalie Ianetta devient une parodie de "Union Libre" où les chroniqueurs européens en font des tonnes, tout comme "Canal Football Club" le dimanche soir sorte de "Jamel Comedy Club" en moins drôle. Sur M6, "100% Foot", tardivement diffusé (00h25 dimanche soir) a perdu le sourire et les décolletés d'Estelle Denis au profit de la compétence d'un Vincent Couëffé (ex l'Equipe TV) un peu crispé pour sa première. Lundi soir à 22h45, changement de chaîne (de LCI à L'Equipe TV) mais pas de concept pour "On refait le match", le Sacco Show inoxydable. Sur Direct 8, "Direct Sport" le lundi soir prendra une orientation nettement plus foot avec l'arrivée de Christophe Pacaud, le volubile Monsieur Football de RTL. Enfin I>télé propose tous les soirs dans "20h Foot" une demi-heure consacrée à l'actualité du football. Les amateurs de ballon rond sont donc bien servis. En quantité certainement. Pour la qualité, c'est moins sûr d'autant que toutes ces émissions on tendance à s'attarder et insister sur les mêmes événements. Ainsi ce week-end, c'est l'arbitrage contesté du Lyon-Nice de samedi qui a monopolisé les débats. Bien rares sont les spécialistes qui ont salué la performance du promu Grenoble qui se retrouve 4 ème du championnat après cinq journées...

dimanche 14 septembre 2008

Bonus Dominici

Petite leçon de latin ce week-end. Non pas à cause de la visite du pape en France mais plutôt en raison du déplacement du Stade Français à Toulon vendredi. "Bonus" veut dire bon et "Dominici" se traduit par maître et c'est justement en bon maître que s'est comporté l'entraîneur des lignes arrière parisiennes en intimant l'ordre à son buteur de taper une pénalité en touche en fin de match plutôt que la tenter et risquer de marquer les trois points qui auraient privé le RC Toulon, battu 13-19, du Bonus défensif. Depuis, les grincheux, dirigeants aigris et autres mauvais coucheurs du Top 14 se déchaînent contre cette attitude et sur le fait que Christophe Dominici a eu le courage d'admettre que, maître de ses émotions, il a pris cette décision sciemment. Pas seulement parce que Toulon est son club d'origine mais aussi parce qu'en homme intelligent et à l'âme bien faite, il sait que ce genre de geste permet au rugby de rester un sport encore exemplaire malgré bientôt quinze ans de professionalisme pas toujours heureux. Peut être s'est-il même laissé aller à dire "Gloria victis !", Gloire aux vaincus ! Et alors ?

samedi 13 septembre 2008

L'été pourri de Christian BIMES

En mai dernier, sûr de lui, malgré les casseroles judiciaires qui s'accumulaient sur sa personne, Christian Bîmes déclarait qu'il souhaitait briguer un cinquième mandat à la présidence de la FFT en février 2009. Un mois plus tard, il quittait son poste de président de TF1 entreprises sous la pression de Nonce Palolini. Un départ qui, pensait-il, allait faire lever le doute sur le conflit d'intérêt que représentait cette situation et, notamment le fait qu'Eurosport, filiale de TF1, diffuse le tournoi de Roland-Garros à des conditions extrèmement avantageuses. Ce leurre ne lui suffira pas pour sauver sa peau car fin août c'est la justice qui lui porte un coup fatal en le renvoyant devant le tribunal correctionnel de Paris pour prise illégale d’intérêts et abus de confiance. Le président de la FFT ne s'avoue pas vaincu pour autant et trouve même le culot de déclarer pour justifier sa décision: "Depuis quatre ans, j'ai subi une campagne de déstabilisation politique, judiciaire et médiatique scandaleuse, et incroyablement violente. J'ai donc décidé, non pas en raison de cette procédure engagée devant le Tribunal... mais en raison des atteintes portées à ma vie personnelle et familiale, de ne pas me représenter aux prochaines élections fédérales." Sacrément gonflé quand même de dénoncer une déstabilisation politique pour un dirigeant dont tout le monde connaît le lobbying qu'il exerce à l'égard de la majorité depuis 15 ans (c'est aussi pour ça que TF1 l'avait recruté). Les médias sont accusés alors qu'il est un des plus grands "bouffeurs de caméras et de micros" (sic) du sport français et, surtout l'atteinte à sa vie personnelle et familiale dénoncée alors que son épouse est poursuivie pour prise illégalle d'intérêt dans le cadre de ses relations professionnelles avec la FFT et qu'il est accusé de conflits d'intérêts, notamment dans le cadre de dépenses excessives à titre personnel ou pour ses proches. Au tennis on appelle ça "renvoyer la balle".

vendredi 12 septembre 2008

PARIALYMPIQUES

Les Jeux Paralympiques qui se déroulent en ce moment à Pékin, dans un anonymat médiatique scandaleux, devraient être l'occasion de célébrer toute la noblesse du sport et ses vertus universelles. Et pourtant ... Déjà 5 cas de dopage avérés parmi les athlètes participants et surtout une polémique sournoise qui s'est installée autour de la notion de handicap. Il y a bien sûr le cas complexe de l'athlète sud-africain Oscar Pistorius interdit de JO en août à cause de ses prothèses en carbonne mais suspecté d'en tirer un avantage indu parmi les handicapés. Désormais, comme le révèle l'Equipe, il y a la question de l'insuffisance de handicap qui provoque des remous entre athlètes et organisateurs à Pékin. Premier cas, celui d'un Irlandais dont le handicap psychomoteur ne serait pas si lourd que ça et qui se voit exclu de l'équipe de football à 7 de son pays à Pékin. Curieusement, en 2004 à Athènes, personne n'a émis de doute sur la performance qui lui a permis d'obtenir le Bronze sur 400 mètres. Une nageuse australienne a également été exclue au motif qu'elle n'était pas assez malvoyante ! Pendant ce temps là en France des footballeurs qui ont deux pieds gauche, des dirigeants et des entraîneurs qui souffrent de graves déficiances mentales continuent d'exercer...

jeudi 11 septembre 2008

Délit de belle gueule

Face à la Serbie, il a éclaboussé la rencontre par son aisance technique, sa combativité et son élégance. Yohann Gourcuff n'a pourtant pas le profil type du joueur de football français des années 2000. Fils d'un technicien réputé (Christian Gourcuff, entraîneur de Lorient), il n'a pas grandi dans un quartier défavorisé mais dans sa Bretagne natale (Lorient puis Rennes), s'est expatrié au Milan AC pendant deux saisons avec réussite mais sans tapage médiatique et a rejoint cet été les Girondins de Bordeaux, un club sérieux et plutôt discret. Dans la vie c'est un garçon bien élevé, pas frimeur et respectueux. Pas de chaînes en or, de tatouages tape à l'oeil, de casque greffé sur les oreilles, de déclarations prétentieuses et un regard franc et direct. Le gendre idéal ? Peut-être. Pourquoi ne deviendrait-il pas aussi le joueur idéal ? celui que le football français attend depuis si longtemps. Techniquement, tactiquement, physiquement... il a tout ce qu'il faut. Ne manquent que le charisme et l'âme d'un leader. On peut faire le pari qu'avec la confiance qu'il devrait acquérir auprès de Laurent Blanc à Bordeaux et en équipe de France si l'embellie se confirme, Yohann Gourcuff deviendra très vite la nouvelle idole du football français.

mercredi 10 septembre 2008

Et si Lance...

Ainsi donc Lance Armstrong a décidé de revenir aux affaires et annonce qu'il souhaite participer au Tour de france 2009. Gonflé, mais pas si surprenant de la part du septuple vainqueur de la Grande boucle qui prétexte, pour justifier ce come-back, sa volonté de sensibiliser l'opinion sur le "fléau qu'est le cancer" (sic). Au delà de toutes les questions qu'on peut se poser sur la préparation physique que suivra l'Américain pour réussir ce pari, c'est surtout sur le contexte et le moment choisi pour cette annonce qu'il convient de s'interroger. L'apaisement des relations entre l'UCI et ASO ne serait-il pas à l'origine de cette décision ? Les réactions de certains responsables de ASO ont en effet de quoi surprendre. A commencer par Christian Prudhomme (directeur du Tour de France) qui qualifie l'initiative d'Armstrong de "défi" ou Bernard Hinault (conseiller cyclisme pour ASO) qui fait le parallèle avec la longévité de Jeannie Longo !