mercredi 31 décembre 2008

2009 année sabbatique

C'est ainsi tous les quatre ans, juste après une année olympique, il faut se taper une année "sans". Douze mois sans Coupes du monde de rugby ou de foot, sans JO d'hiver ou d'été, sans Euro de foot. Il faudra donc, en 2009, se contenter de grandes compétitions internationales de deuxième catégorie (Mondiaux de ski, d'athlétisme...), d'événements récurrents (Tournoi des VI Nations, Grands Prix de F1, Tour de France, Tournois du grand Chelem...). Seules les qualifications pour la Coupe du Monde 2010 et un hypothétique bon parcours de Lyon en Ligue des Champions nous feront donc vibrer cette année. Alors pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour faire un grand ménage à l'aube d'une nouvelle décennie. En commençant par faire de la place à une nouvelle génération dans certaines disciplines comme le Football qui doit tourner la page 1998. Idem pour l'athlétisme où les Hurtis, Arron, Barber, Doucouré, Baala et autres Raquil doivent laisser les jeunes pousses croître sans leur faire d'ombre. Ce que la natation a fait, d'autres disciplines doivent y parvenir. A condition que tout le monde s'y mette, du président de la fédération aux entraîneurs de club, en passant par la DTN. On peut imaginer que ce sera certainement le cas au tennis avec le remplacement de Christian Bimes en février prochain. Le football et l'athlétisme, en reconduisant leurs présidents respectifs (Escalettes et Amsalem) ont peut être déjà loupé le coche. A eux de nous prouver le contraire. Pour le cyclisme on attend toujours l'éclosion d'une nouvelle génération de coureurs français mais surtout une vraie prise de conscience au niveau des dirigeants et organisateurs pour rendre ce sport enfin crédible, à défaut de devenir un jour complétement propre. La réconciliation suspecte entre ASO et l'UCI au moment où Armstrong décide de revenir dans la course fait malheureusement craindre le pire.


mardi 30 décembre 2008

La mine austère de la défense

Au delà de la forme du ballon et de l'état d'esprit, ce qui différencie fondamentalement le football du rugby c'est que dans la seconde discipline, le jeu commence devant tandis que dans l'autre tout part de derrière. Dès leur prise de fonction, en 2007, les nouveaux entraîneurs du XV de France se sont rapidement penchés sur les carences d'une mêlée tricolore qui a retrouvé sa puissance et sa réputation après un an de travail et la création originale d'une "Académie de la 1ere ligne". Pour l'équipe de France de football, au vu du bilan de l'année 2008 (16 buts encaissés en 14 matches), la défense s'avère être vraiment le maillon faible d'une formation qui a pourtant tellement d'atouts dès qu'on arrive au milieu de terrain. Malheureusement, ce que trois hommes ont eu la clairvoyance de mettre en place pour le rugby, un seul sélectionneur, qui plus est peu apte à l'autocritique et à l'humilité, n'a su ou voulu le faire pour le football français. Il n'est pourtant pas trop tard pour lancer une grande opération "Défense 2010" en liaison avec la DTN et les techniciens des clubs français. Première urgence pour cette mission, remercier très vite les glorieux anciens (Sagnol, Gallas, Boumsong, Abidal, Givet, Silvestre, Squilacci...) et conforter les nouveaux venus, notamment une superbe génération de latéraux (Fanni, Clichy, Evra et Sagna). Parallèlement, créer et stabiliser la défense centrale en intégrant de jeunes talents (Jérémy Mathieu, Mamadou Sakho, Michaël Chrétien...) auprès de joueurs expérimentés comme Stéphane Puygrenier ou Philippe Méxès. Reste le poste de gardien où Lloris et Mandanda ont prouvé qu'ils méritaient leur sélection mais n'ont pas encore démontré qu'ils sont capables de diriger avec autorité une défense. Un beau chantier pour Raymond Domenech en espérant que sa priorité pour l'année à venir ne se limite pas au règlement de sa situation conjugale.

lundi 29 décembre 2008

Un Mercato de rêve

Pas d'actu sportive en cette fin d'année 2008 à l'exception des traditionnelles journées de championnat de foot et de rugby en Angleterre, de quelques sauvetages dans le Pacifique sud et des préparatifs du Dakar version "polluons la pampa". Alors tous les médias spécialisés se ruent sur les éternels maronniers des bilans annuels, équipes type et surtout Mercato. Un marché des transferts limité essentiellement au football avec 99% de rumeurs et quelques rares signatures. Alors, l'espace d'une chronique, amusons nous à imaginer des transferts évidents mais irréalisables:
Chabal à Saint-Etienne. La défense stéphanoise est l'une des plus mauvaise de la L1 à mi-saison (juste avant celle du Havre) et cherche à renforcer son axe central. Sébastien Chabal en a marre du nord de l'Angletterre (Sale) et a manifesté le désir de revenir jouer en France plus près de sa Drôme natale et dans un grand club mais pas trop médiatisé. Un besoin et des désirs qui se rejoignent. St-Etienne-Valence c'est 130 kilomètres à peine. Avec Chabal au milieu des 16 mètres, aucun attaquant adverse n'osera s'y aventurer. Enfin au niveau salaire, il a tout à y gagner même par rapport aux plus grands clubs de Top 14.
Gignac au Stade Toulousain. D'un côté le meilleur buteur de Ligue 1 de cette saison (12 buts en 19 matches) et de l'autre le leader du Top 14 dont les buteurs (Jean-Baptiste Elissalde et David Skréla) sont actuellement les moins performants du championnat et, de plus, souvent blessés. Un transfert très simple puisque Pierre-André Gignac joue au TFC le club de foot de la ville rose. Il n'aura même pas à déménager et certains sponsors (E.Leclerc et Orange) sont communs aux 2 clubs. On peut même envisager un échange avec le deuxième ligne argentin Patricio Albacete dont les 2 mètres pourraient s'avérer très utiles à la pointe de l'attaque du TFC.
Valuev au Selestat Handball SC. A ma droite le champion du monde WBA des poids lourds, 2m13 et 145 kilos. De l'autre le club de handball qui encaisse le plus grand nombre de buts en championnat de 1ère division cette saison. Vous imaginez le boxeur russe dans les cages. Il lui suffirait d'écarter les bras et d'ouvrir les mains pour les rendre totalement hermétiques. Petit problème, de taille. Nicolay Valuev dépasse la hauteur des buts de 13 cm et risque le coup du lapin. Gros problème, de fric. Avec les millions de dollars qu'il a empochés après sa victoire en décembre contre Evander Holyfield, pas sûr que l'aventure dans le Bas-Rhin tente la "Montagne russe" de Saint-Petersbourg.




vendredi 26 décembre 2008

Paquets cadeau

C'est Noël, jour des cadeaux pour les plus grands noms du sport français. A défaut de victoires, de titres et de médailles dont leur palmarès est déjà largement pourvu, imaginons quelques idées de cadeaux originaux qu'ils n'ont pas reçus et dont ils pourraient avoir besoin.
Pour Raymond Domenech: un Oui franc et massif de la part d'Estelle Denis à sa demande de mariage et, surtout, des dirigeants fédéraux qui osent lui dire en face ce qu'ils pensent vraiment.
Pour Laure Manaudou: un nouveau cerveau avec toutes les options (raison, moral, maturité, intelligence...) et surtout pas, un nouveau...club.
Pour Karim Benzema: Des centres millimétrés, des ballons en profondeur et , si possible, le sourire que devrait afficher un gamin comblé, riche et célèbre.
Pour Sidney Govou: Un permis de conduire, un peu de modération mais toujours la joie de vivre et de bonne soirées avec des potes.
Pour Sébastien Bourdais: Un volant, un moteur et le chassis de F1 qui va avec alors que ce sont des Japonais et des Brésiliens bourrés de pognon et charmeurs de sponsors qui héritent des places libres en F1.
Pour la Fédération Française d'athlétisme: Un nouveau président, pas celui qui vient d'être réélu et avec lequel l'athlétisme français n'a obtenu qu'une médaille à Pékin et seulement 2 aux Mondiaux d'Osaka en 2007 et a multiplié les affaires pas nettes.
Pour Sébastien Chabal: Un club en France pas trop loin de sa Drôme natale. Pas trop bling-bling mais suffisamment nanti pour lui garantir un beau salaire et une médiatisation à la hauteur de sa nototiété.
Pour Robert Louis-Dreyfus: Des dirigeants qu'un grand club comme l'OM mérite et pas des bouffons comme ceux en place. Qui ne lui ont jamais donné pour son argent et qui sanctifient des supporters indignes.
Enfin pour moi: plein de lecteurs sur ce blog et, bien sûr, un sport plus propre. On peut toujours rêver à Noël !!!

mercredi 24 décembre 2008

Le vrai bilan du football français en 2008

Tant au niveau des clubs que de l'équipe nationale, le moins que l'on puisse dire c'est que l'annéee 2008 aura été l'une des plus mauvaises pour le football français depuis 10 ans. Concernant les clubs, seul Lyon, sacré en Ligue 1 pour la 7ème fois consécutive, s'en est tiré mais au niveau européen avec une défaite en 8èmes de finale, certes contre Manchester futur vainqueur de la Ligue des Champions, le bilan n'est pas fameux. En coupe de l'UEFA, l'OM a été le club français le moins décevant avec une élimination en 8èmes de finale, là aussi contre le futur vainqueur de l'épreuve, le Zenit St Petersbourg. On est loin de la superbe année 2004 au cours de laquelle Monaco et l'OM avaient atteint la finale des 2 coupes d'Europe. Un résultat qui permet à la France de conserver, malgré tout, sa 4ème place UEFA mais, comme ce sont les résultats des cinq dernières années qui comptent, en 2009 la France pourrait perdre une ou deux places et donc ne plus avoir qu'un club directement qualifié en Ligue des Champions. Côté équipe de France, l'année 2008 est à oublier au plus vite. 14 matches, 6 victoires, 4 défaites et 4 matches nuls, 16 buts marqués et...16 encaissés et, surtout,l'élimination du groupe de Raymond Domenech dès le premier tour de l'EURO avec une piteuse dernière place de son groupe. Résultat, la France se retrouve classée 11ème pour la FIFA (12ème en novembre), le pire classement depuis 1998 et une chute inexorable depuis la première place de ce palmarès en 2001. Il faut y voir certainement la fin d'un cycle, celui né un soir de juillet 1998 au Stade de France. Aimé Jacquet a quitté la DTN il y a un an et demi. Patrick Vieira et Thierry Henry sont les derniers vestiges de cette époque mais ils sont en bout de course. Le constat est certes regrettable mais il y a aussi de bonnes raisons d'espérer. Une nouvelle génération à vocation offensive a éclos et beaucoup de ces jeunes talents jouent dans des clubs français. 2009 ne sera paut être pas l'année du succès mais elle pourrait bien être celle de la naissance d'un nouveau cycle vertueux.


mardi 23 décembre 2008

Abondance de biens...

A eux trois, ces jeunes attaquants français, peu connus du grand public, trustent à mi-saison la tête des classements des joueurs décisifs. André-Pierre Gignac le Toulousain de 23 ans est en tête du classement des buteurs avec 12 réalisations, devant le Parisien Guillaume Hoarau, 24 ans, et déjà 11buts pour sa première saison en L1. Le troisième larron, Kevin Gameiro, tout juste 21 ans, est devenu sans bruit meilleur passeur du championnat et a déjà inscrit 6 buts avec le FC Lorient. Pour l'instant, on ne parle d'eux que dans la presse spécialisée mais leurs noms commencent à circuler dans le milieu du football européen et Raymond Domenech, toujours à l'affût de bons coups (Gomis, Gourcuff, Diarra, Rod Fanni...), ne doit pas être insensible à l'éclosion de ces jeunes talents. Le problème c'est que ces trois attaquants de pointe jouent à un poste déjà très bien pourvu au niveau de l'équipe de France avec, notamment Karim Benzéma et Nicolas Anelka, titulaires quasi-indiscutables. Sans oublier, Jimmy Briand (23 ans) et Florent Sinama-Pongolle (24 ans), les jeunes que le sélectionneur a lancé dans le grand bain en 2008. Ceux qui ont vraiment du soucis à se faire sont les glorieux anciens du Onze tricolore à commencer par David Trézéguet et Djibril Cissé qui n'ont pratiquement plus aucune chance d'enfiler à nouveau le maillot bleu. Idem pour le valeureux Steve Savidan (30 ans) dont l'apparition remarquée contre l'Uruguay ne devrait pas avoir de suites. Mais le cas le plus compliqué risque d'être celui de Thierry Henry. A 31 ans, le Barcelonais n'est plus l'attaquant décisif qui pouvait faire basculer un match ces dernières années et sa cohabitation avec la nouvelle génération se révèle assez compliquée. Avec une bonne dizaine de postulants très sérieux, Domenech va donc devoir faire des choix cornéliens à la pointe de l'attaque française d'ici le Mondial 2010. Premiers éléments de réponse le 11 février à Marseille face à l'Argentine.


lundi 22 décembre 2008

Les bons chiffres de la L1

33 buts lors de la 19 ème et dernière journée des matches aller. C'est le meilleur total de buts marqués lors d'une journée de L1 depuis le début de la saison. Faut-il y voir un réveil du football d'attaque français ou un pur hasard ? Si on lit bien les chiffres et les statistiques de ce début de saison, c'est une vraie tendance à l'offensive qui s'en dégage. 423 buts ont déjà été marqués au cours de ces 190 premiers matches contre 412 l'an dernier au même moment et si Gignac a déjà marqué 12 buts, soit autant que Benzema à la même période en 2007, il faut noter l'arrivée rafraîchissante en tête du classement des meilleurs buteurs de nouveaux noms comme Hoarau, Bastos, Obraniak ou Gameiro qui viennent concurrencer les fidèles Cavenaghi, Savidan et autres Koné. Bon signe également que les 91 buts marqués dans le dernier quart d'heure et les arrêts de jeu (périodes les plus prolifiques) depuis le mois d'août. Ce qui tend à prouver que les clubs jouent le jeu jusqu'à la dernière seconde. Aucun pénalty marqué ce week-end, pourtant le plus prolixe, et seulement 1,47 pénalties marqué en moyenne par journée depuis le début de la saison. Une statistique qui indique que le jeu favorise l'efficacité au détriment de l'antijeu. Autres preuves de cette sagesse euphorisante: 1,2 cartons rouge par journée, c'est de loin la plus faible moyenne depuis plus de 10 saisons. La moyenne de cartons jaunes par journée (35,2) est au même niveau que celle de l'an dernier qui était l'une des plus basses de l'histoire de la L1. Plus de buts, moins de fautes. Que demander de plus ??? C'est peut-être enfin le signe que la stratégie défensive et ultra-prudente du DTN Aimé Jacquet, prônée pendant 10 ans en France, est en train de disparaître au profit du bon vieux précepte anglo-saxon qui veut que le vrai vainqueur d'un match de football soit le club qui marque un but de plus que son adversaire.

vendredi 19 décembre 2008

Cherchez la femme

Les journalistes du Groupe l'Equipe ont donc élu Alain Bernard "Champion des Champions" français. Une récompense amplement méritée pour le nageur champion olympique. La suite du classement, l'équipe de France de Handball, Loeb, Tsonga ... ne recelle pas de grandes surprises. Sauf peut être le fait que la première femme n'apparaît qu'à la 17 ème place. Anne-Caroline Chausson, championne olympique de BMX ne succède donc pas aux Manaudou, Montillet, Barber ou Pérec, dernières championnes sacrées par ce trophée. Faut-il en déduire que les journalistes de l'Equipe sont des misogynes invétérés ? Certainement pas (quoique, par moments...), même si la présence de seulement 3 femmes (Chausson, Delobel et Decosse) dans les 25 premiers de ce classement pourrait le laisser suggérer. La vraie raison, tient plus à la pauvreté des résultats de nos championnes qu'au machisme d'un journalisme sportif français encore trop sectaire. Les disciplines olympiques traditionnelles grandes pourvoyeuses de métal doré par le passé n'ont pas réussi à nos demoiselles. L'escrime, l'athlétisme et le judo sont en panne de chromosomes XX. Problème de génération qui ne se renouvelle pas. Reste la natation avec une Laure Manaudou qui n'y arrive plus et une Coralie Balmy qui est arrivée après la bataille pékinoise. Mais c'est certainement dans cette dispcipline, avec Balmy, De Ronchi, Muffat et toujours Manaudou, qu'on trouvera la championne des championnes françaises ou, pourquoi pas, mondiales des prochaines années.

jeudi 18 décembre 2008

Clerc est net

Il y a huit mois, Vincent Clerc, se blessait gravement au genou gauche. Une fin de saison gâchée pour l'ailier du Stade Toulousain qui a assisté au sacre de son club dans les tribunes du Stade de France et à la finale de la H Cup devant son téléviseur. Et pourtant l'année 2008 avait si bien commencé pour la flèche blonde du XV de France, auteur d'un triplé remarqué contre l'Irlande dans le tournoi des VI Nations, juste après un doublé à Murrayfield. Deux mois plus tard, la tuile. Lors d'un match contre Clermont, son genou cède sur un crochet en tentant de déborder son pote Aurélien Rougerie. S'en suivent un printemps et un été bien gris pour le 3/4 aile toulousain qui multiplie les aller-retours entre la ville rose et le centre de rééducation de Capbreton avant de reprendre doucement la course puis l'entraînement au début de l'automne. Huit mois de calvaire et de doutes sans jamais se plaindre, se prêtant de bonnes grâce à toutes les sollicitations du club, du public ou des médias. Et puis enfin, le week-end dernier un premier match en équipe Espoirs du Stade Toulousain, de bonnes sensations et peut-être la perspective d'intégrer le groupe majeur pour accueillir Mont-de-Marsan dès samedi. La réaction de Vincent Clerc à ces bonnes nouvelles: "Si on me demande jouer encore avec les Espoirs contre Albi, je le ferai sans problème". Pendant ce temps, le moindre (Le plus modeste ?) footballeur de Ligue 1 crierait au scandale et convoquerait l'inspection du travail parce qu'il n'est pas retenu pour jouer en championnat et qu'on lui demande d'évoluer en réserve, pour faire tourner le groupe ou pour montrer l'exemple à de jeunes joueurs.

PS: Vincent Clerc a finalement été titularisé ce samedi avec le Stade Toulousain contre Mont-de-Marsan

mercredi 17 décembre 2008

Petite Kevinette du jour

Une petite devinette aujourd'hui. Savez vous quel joueur de Ligue 1 est classé meilleur passeur à mi-saison (6 passes décisives) et a déjà marqué 6 buts dont 5 lors des 9 dernières journées de championnat (record de Gignac égalé) ? Je vous aide un peu. Il a 21 ans, mesure 1m68, joue attaquant et a été transféré de Strasbourg l'été dernier. Certes, parmi les espoirs du football français, il ne bénéficie pas de la médiatisation (méritée) d'un Benzema au sein d'un club qui joue les premiers rôles et d'un Gourcuff qui allie élégance et efficacité ou celle, plus sulfureuse, d'un Ben Arfa, aussi connu pour ses coups de gueule que pour ses coups de pied. Il est pourtant le joueur le plus régulier du championnat depuis le début de cette saison. Avec son club, il a été titulaire dans toutes les rencontres lors des 18 premières journées de championnat (remplacé une seule fois, à la 82 ème minute du match contre St Etienne lors de la 11ème journée)-soit 1613 minutes jouées sur 1620 possibles - un record pour un joueur de champ cette année. Son nom ? Kevin Gameiro, attaquant du FC Lorient, meilleur club de L1 lors des 9 dernières journées avec 20 points marqués, une seule défaite et 4ème équipe la plus offensive pendant cette période. Dans la catégorie "Lutins", il y a de grandes chances que Gameiro succède aux Kopa, Di Nallo, Chiesa, Giresse, Amisse et autres Giuly. Modestes par la taille et l'attitude mais immenses par le talent.

mardi 16 décembre 2008

Govou au ballon, rond. Quelle horreur !!!

Sidney Govou, a trop picolé dimanche soir et a terminé la nuit au poste. La belle affaire !!! Faute de spectacle sur les terrains de Ligue 1 et de talent, certains journalistes spécialisés ont décidé de se saisir de cette péripétie dans la vie d'un joueur, unanimement apprécié, pour le faire passer pour un dangereux déviant, alcoolique et pervers. Les mêmes qui ont déniché dans les poubelles de la vie de Benoît Baby, le rugbyman de Clermont, un épisode un peu trop arrosé et dépressif de son passé, au moment où l'actualité du XV de France le remettait en lumière. Des confrères (en un mot) qui condamnent donc et exécutent l'attaquant lyonnais, sept fois titré avec l'OL, 37 fois sélectionné en équipe de France, finaliste d'une Coupe du monde. Certainement le seul international de ce niveau à être resté fidèle à son club mais aussi, et oui quelle horreur !!! à des principes de vie plus légers et flambeurs que ceux des multiples stars du ballon rond autistes, joueurs de Playstation et coureurs de pubs pour arrondir des fin de mois déjà si faciles. Le seul tort de Govou, dans cette petite histoire, est d'avoir vécu la soirée d'un jeune homme riche de 29 ans qui a un peu trop fêté et arrosé l'anniversaire d'un bon copain. Bon d'accord 2,6 grammes c'est un peu lourd pour tant de légèreté mais, au fait, que lui reproche-t-on ???