Près de
10 000 spectateurs à Colombes pour le premier match du
Racing-Metro en Top 14 et "seulement"
8800 à Jean
Bouin pour le Stade Français qui accueillait
Montpellier.
Max Guazzini ne doit pas trouver ça très drôle. Certes il n'y avait pas de
pom-pom girls sur la pelouse du Stade Yves Du Manoir, pas de maillots bariolés, ni les bobos de l'ouest parisien qui se retrouvent plutôt Porte
d'Auteuil mais le public bon enfant, mélange d'anciens du
RCF, de jeunes pratiquants des Hauts de Seine et de curieux a répondu présent pour ce premier rendez-vous des joueurs à l'éternel maillot ciel et blanc au sein de l'élite. Il fallait voir briller les yeux d'un
Eric Blanc, président de l'association
RCF, fidèle parmi les fidèles depuis tant d'années, pour ressentir toute l'émotion que devaient éprouver tous les valeureux et fidèles amoureux du
Racing. Sur la pelouse, le match contre
Bayonne ne fut pas d'une très grande qualité, malgré les charges d'un
Chabal impérial, les filouteries d'un
Fillol souverain et l'efficacité au pied d'un
Fortassin royal. Mais cette deuxième victoire en trois rencontres pour le
Racing-Metro est de bon augure pour la suite de la saison. Ce bon début de championnat (2 victoires en trois matches) et cette première réussie à Colombes est surtout le signe et la promesse que le rugby parisien a sa raison d'être, qu'il a un public et que deux grands clubs peuvent cohabiter en Ile de France. Alors Max et Jacky (Lorenzetti) s'il vous plaît, il faudra peut-être penser au Parc des Princes pour les deux
derbies parisiens et même, pourquoi pas, envisager le Stade de France la saison prochaine.