Le Racing Club de France est en deuil et le Showbizz pleure. Cette association de mâles fêtards qui fit les beaux jours du RCF à la fin des années 80 et réveilla le monde du rugby confit dans sa tradition et son cholestérol doit tant à Marcel Francotte qui vient de nous quitter. Dirigeant historique au Racing (sections ski et rugby), ce titi parisien, gouailleur et dévoué fit beaucoup pour permettre aux Blanc, Rousset, Guillard, Lafond et autres Mesnel d'exprimer leur douce folie. Sans lui, nos joyeux drilles auraient eu bien du mal à convaincre les autres dirigeants de l'époque que leurs délires n'étaient que légèreté, fraîcheur et potacheries sans arrière-pensées. Sans lui, la marque Eden Park n'aurait peut être jamais existé. Cet ancien collaborateur du grand couturier Jean Patou leur a ouvert les portes du monde de la création et de l'industrie textile. Certes, il y a eu, comme dans toute association des frictions entre ces jeunes entrepreneurs et ce vieux briscard mais tous ceux qui l'ont fréquenté savaient qu'ils pouvaient compter sur lui. Et ils sont nombreux, les rugbymen du Racing qui ont pleuré sur son épaule ou ont ri aux éclats entre deux bons mots et deux bons verres. Entre 1960 et 2000, il aura tout vu et tout connu du club. Des mauvais jours au lendemain du titre de 1959 jusqu'à la fin des années 70, lorsque la section rugby implose et puis le bonheur suprême avec la finale de 1987 et le sacre de 1990. Des valeureux Nordistes comme Vannier, Gourdon, Péron, Decrae, Modin, Guillard ou Blanc aux glorieux Sudistes, Crauste, Moncla, Bassagaïtz, Taffary, Martinez, Rives, Paparemborde ou Benezech. La liste est si longue de ceux qui ont partagé un bout de gras, refait les matches et le monde ou se sont pris la tête avec Marcel qui observait derrière ses grosses lunettes, écoutait avec ses grandes oreilles et aimait avec son coeur immense. Il nous quitte quelques mois après la disparition de son grand pote Gérard Mérigaud. Nul doute qu'à la table des enfants du paradis ces deux là vont se faire une place de choix. Ils vont avoir tout le temps de nous observer et leurs éclats de voix, leur mauvaise foi et leurs fous rires résonneront longtemps dans nos esprits.lundi 28 septembre 2009
Bon vivant et mauvais disparu
Le Racing Club de France est en deuil et le Showbizz pleure. Cette association de mâles fêtards qui fit les beaux jours du RCF à la fin des années 80 et réveilla le monde du rugby confit dans sa tradition et son cholestérol doit tant à Marcel Francotte qui vient de nous quitter. Dirigeant historique au Racing (sections ski et rugby), ce titi parisien, gouailleur et dévoué fit beaucoup pour permettre aux Blanc, Rousset, Guillard, Lafond et autres Mesnel d'exprimer leur douce folie. Sans lui, nos joyeux drilles auraient eu bien du mal à convaincre les autres dirigeants de l'époque que leurs délires n'étaient que légèreté, fraîcheur et potacheries sans arrière-pensées. Sans lui, la marque Eden Park n'aurait peut être jamais existé. Cet ancien collaborateur du grand couturier Jean Patou leur a ouvert les portes du monde de la création et de l'industrie textile. Certes, il y a eu, comme dans toute association des frictions entre ces jeunes entrepreneurs et ce vieux briscard mais tous ceux qui l'ont fréquenté savaient qu'ils pouvaient compter sur lui. Et ils sont nombreux, les rugbymen du Racing qui ont pleuré sur son épaule ou ont ri aux éclats entre deux bons mots et deux bons verres. Entre 1960 et 2000, il aura tout vu et tout connu du club. Des mauvais jours au lendemain du titre de 1959 jusqu'à la fin des années 70, lorsque la section rugby implose et puis le bonheur suprême avec la finale de 1987 et le sacre de 1990. Des valeureux Nordistes comme Vannier, Gourdon, Péron, Decrae, Modin, Guillard ou Blanc aux glorieux Sudistes, Crauste, Moncla, Bassagaïtz, Taffary, Martinez, Rives, Paparemborde ou Benezech. La liste est si longue de ceux qui ont partagé un bout de gras, refait les matches et le monde ou se sont pris la tête avec Marcel qui observait derrière ses grosses lunettes, écoutait avec ses grandes oreilles et aimait avec son coeur immense. Il nous quitte quelques mois après la disparition de son grand pote Gérard Mérigaud. Nul doute qu'à la table des enfants du paradis ces deux là vont se faire une place de choix. Ils vont avoir tout le temps de nous observer et leurs éclats de voix, leur mauvaise foi et leurs fous rires résonneront longtemps dans nos esprits.lundi 21 septembre 2009
Balles et buts
A regarder les titres du journal de 20h00 sur TF1 ce dimanche, la principale actualité sportive du week-end était, je cite, "la victoire de la France en Coupe Davis de Tennis face aux Pays-Bas". Tout d'abord, merci à Claire Chazal de préciser que la Coupe Davis a un rapport avec le tennis (vivement le rallye automobile de Monte-Carlo ou le Tournoi des VI Nations de rugby !) mais surtout comment le responsable du journal (elle ou son rédacteur en chef) peut-il concevoir qu'il s'agit de la principale information sportive du week-end, au point de la mettre dans les titres du journal télévisé le plus regardé de France (Plus de 7 millions de téléspectateurs) ? Je veux bien admettre que Claire Chazal est plus à l'aise avec l'actualité culturelle et que le public de TF1 n'est pas expert en sport mais dans ce cas précis, ça frole l'incompétence et le foutage de gueule. Tout d'abord parce que cette rencontre de Coupe Davis n'était qu'un barrage qui a permis à l'équipe de France, en battant les modestes Néerlandais, de conserver sa place dans l'élite. Pas très glorieux et pas un mot sur la qualification de l'Espagne et de la République Tchèque pour la finale. Pendant ce temps, l'équipe de France de Basket du si médiatique Tony Parker, sous les yeux de son épouse Eva Logoria, décrochait sa qualification pour les prochains championnats du Monde et d'Europe. Mais surtout, le championnat de France de L1 nous offrait un véritable festival de buts (35 buts, un chiffre qui n'a été dépassé que deux fois au cours des dix dernières saisons). Presque aussi bien que nos voisins espagnols qui ont battu leur record avec 39 buts marqués. Il est d'ailleurs intéressant de noter que les championnats français et espagnols dans lesquels jouent encore un grand nombre de joueurs nationaux se révèlent, en ce début de saison, plus prolifiques qu'un championnat anglais dans lequel certaines grosses écuries débutent les rencontres sans un seul joueur britannique (Arsenal ce week-end). Le journal de 20h aurait pu aussi (surtout) proposer un sujet sur l'audition délicate et déterminante de Renault F1 ce lundi devant le conseil mondial de la FIA. Mais parler d'un épisode peu reluisant pour la seule écurie française de F1, qui plus est événement retransmis sur la première chaîne, ce n'est pas le genre de TF1 qui préfère mettre en avant la victoire insignifiante des tennismen français. jeudi 17 septembre 2009
La balle au bois dormant
mardi 15 septembre 2009
La F1 en pol(lution) position
* Le lendemain de la publication de ce billet, Renault F1 remerciait le patron de l'écurie, Flavio Briatore et son directeur technique. Un pas de plus vers un désengagement du constructeur...
jeudi 10 septembre 2009
Guazzini a Laporte
Il est fébrile Max (Guazzini). Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu pleurer... De rage, parce que pour la première fois depuis longtemps le Stade Français, son Stade Français, fait un début de saison calamiteux (13ème à l'issue de la 5ème journée et surtout l'équipe la plus perméable avec déjà 156 points encaissés). De tristesse aussi à l'idée d'être contraint de retirer des responsabilités opérationnelles à son protégé Christophe Dominici. De dépit enfin, quand il constate que le Racing-Metro, sans tambours ni paillettes, attire plus de spectateurs à Colombes que le Stade Français à Jean Bouin. Ca fait beaucoup pour un homme qui a tellement donné...de coeur, d'argent et de temps pour assouvir une passion dévorante et philantropique depuis 17 ans. Il y a également l'avenir du Stade Jean Bouin qui lui prend beaucoup la tête. Malgré le soutien de la Mairie de Paris, son projet est confronté à une résistance virulente de la part d'associations de riverains mais également au lobbying du fonds Colony Capital, propriétaire du parc des Princes, qui a les moyens de ses grandes ambitions architecturales pour le quartier (Incluant le Parc, Jean Bouin et la piscine Molitor). L'affaiblissement des investissements dans le sport du Groupe Lagardère, proche de Guazzini, n'arrange pas les choses. Max est-il en train de se rendre compte qu'il risque de faire la saison de trop ? Celle qui verrait sa baraka de président "gagnant" le quitter définitivement, sa réputation d'organisateur de grands spectacles sportifs se banaliser ( Biarritz, Toulouse, Toulon s'y mettent avec succès) et, surtout, son envie et son amour du maillot rose s'étioler. D'autant que son rêve ultime de sacre européen relève désormais de l'utopie pour la saison en cours, voire plus. Même si on imagine mal Max Guazzini quitter dès maintenant la présidence du Stade Français , certains signes laissent présager de changements très importants à la tête du club parisien. Le plus symbolique est l'arrivée programmée de Bernard Laporte au conseil d'administration du club. Quand on connaît un peu l'homme, on sait qu'il ne s'engage jamais à la légère dans un projet. Au delà de ses déclarations d'amour pour le Stade Français, on peut être assuré que certains de ses récents propos comme "Ma mission et ma fonction -et j’y passerai tout le temps qu’il faudra-, c’est de mettre une cellule de recrutement en place" (RMC le 08/09) sont le reflet d'une implication et d'une ambition mesurées et réfléchies. Ses expériences de sélectionneur national et de secrétaire d'état, son goût pour les affaires et son leadership naturel sont autant de compétences qui lui permettent d'envisager des responsabilités bien plus importantes. Bernard Laporte est-il le successeur désigné de Max Guazzini pour présider le Stade Français ? Peut être pas tout de suite. On va certainement dans un premier temps, lui confier de grosses responsabilités opérationnelles. Puis, si tout se passe bien, un titre de président délégué avant le titre suprême dans les deux ans à venir. Mais qu'on ne s'inquiète pas pour Max qui n'ira pas forcément faire ailleurs. Car même s'il s'investira certainement plus au sein du comité directeur de la LNR, son Sang et sa Foi (SF) continueront éternellement de brûler pour le club de son coeur.
lundi 7 septembre 2009
Satisfaits ou remboursez...nous !!!
C'est la nouvelle attitude des responsables des équipes de France: "On perd ou on gagne de justesse, on ne marque pas mais il y a beaucoup de motifs de satisfaction et, surtout, qu'est-ce qu'on est bons". A commencer par Raymond Domenech, à l'issue du match nul contre la Roumanie, qui n'hésite pas à commenter à chaud "Je connais peu d'équipes qui ont autant d'occasions que nous dans un match. Qu'est-ce qu'on peut faire de plus ? L'équipe fait ce qu'il faut. Dans le jeu, on ne peut pas faire plus" et de rajouter, sans rire, à propos de ses attaquants stériles "Ce qu'on fait, c'est super. Les attaquants ont joué, créé..." . Le problème c'est que ces attaquants marquent très peu et que la rencontre s'est soldée par un match nul, à domicile face à une équipe roumaine très moyenne. Un peu comme un peintre qui créé, maîtrise son art mais ne parvient pas à vendre ou à exposer ses tableaux ou un Don Juan qui séduit les plus belles femmes mais n'est pas capable de les satisfaire dans un lit. Mercredi à Belgrade, nos french lovers auront fort à faire pour séduire la jouvencelle serbe puis la mettre au fond.Les basketteurs tricolores ont adopté la même attitude à l'issue d'une pitoyable campagne de repêchage qui les a vus se qualifier in-extremis pour l'EURO, qui débute ce soir, en explosant logiquement une formation belge qui les avaient ridiculisé à domicile une semaine plus tôt. Une victoire qui transporte Tony Parker sur la planète des songes lorsqu'il déclare "Maintenant, on peut se mettre à rêver" , un enthousiasme puéril partagé par Florent Piétrus: "On sait qu'on peut faire de très belles choses. (Au premier tour de l'Euro) on est dans un groupe assez relevé mais on a nos chances à jouer. On est en rythme, on a déjà joué des matches couperets contrairement aux autres". Les autres, ce sont tout de même les Allemands, dès ce soir, puis la Lituanie et la Russie qui ont facilement battu l'équipe de France lors de l'EURO 2007.
Au mois de juin, la victoire (méritée) du XV de France face à la Nouvelle-Zélande à Dunedin a suscité des commentaires démesurés et des déclarations d'autosatisfaction irraisonnées. Ainsi, le pourtant très mesuré Marc Lièvremont qui osait un audacieux: "Les arguments qu'on a fait valoir (face à la Nouvelle-Zélande) doivent nous permettre de tenter d'aller nous imposer à Sydney". Résultat, quelques jours plus tard, la France perdait contre les All Blacks à Wellington puis en Australie face aux Wallabies. En un an, l'équipe de France s'est tout de même inclinée face à l'Australie (2 fois), la Nouvelle-Zélande, l'Angleterre et l'Irlande. Pas de quoi pavoiser alors que Sud-Africains, Samoans et Blacks vont venir montrer leurs muscles en France en novembre prochain
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