Ce matin, en me levant j'ai bien cru que mon rêve allait enfin devenir réalité: les quatre meilleurs tennismen français du moment qualifiés pour les huitièmes de finale de l'Open d'Australie. Quatre mousquetaires de la même génération, susceptibles de tirer le tennis français vers le haut du filet avec enfin des perspectives de titre en Grand Chelem et une 10 ème Coupe Davis, huit ans après celle de la génération Grosjean. Malheureusement, ils ne seront que trois présents au prochain tour. Le plus doué de tous, le meilleur bras et le plus "facile", Richard Gasquet n'a pas rejoint Monfils, Simon et Tsonga. Le Biterrois, même si il est le plus gascon, nâtivement, des 4, n'est pas d'Artagnan. Tout juste un Aramis à la personnalité floue et au mental fragile. Ce matin encore il menait 2 sets à rien face au valeureux Gonzalez mais au bout de quatre heures de lutte acharnée c'est le Chilien plus accrocheur qui s'est imposé. Encore une fois Gasquet a craqué. Une méchante vanne circule d'ailleurs dans le circuit masculin où il se dit que même mené deux sets à zéro et 5 jeux à rien dans la troisième manche n'importe quel joueur peut encore battre le Français. Il suffit de le regarder méchamment et de lui glisser quelques mots durs aux changements de côté. Vraiment dommage car Jo-Wilfried Tsonga, finaliste à Melbourne l'an dernier, se révèle aussi solide que Porthos. Gilles Simon, sérieux et rigoureux comme Athos, ne déçoit jamais. Quant à Gaël Monfils, lesté de plusieurs kilos de nouveaux muscles, il s'affirme comme le véritable D'Artagnan de ce quatuor. Fantasque, courageux, offensif, arrogant parfois, il semble qu'il s'est enfin donné les moyens de passer plus de temps sur le court à gagner ses duels plutôt qu'à faire la cour aux plus belles courtisanes qu'il croise du regard.
samedi 24 janvier 2009
L'étroit mousquetaire.
Ce matin, en me levant j'ai bien cru que mon rêve allait enfin devenir réalité: les quatre meilleurs tennismen français du moment qualifiés pour les huitièmes de finale de l'Open d'Australie. Quatre mousquetaires de la même génération, susceptibles de tirer le tennis français vers le haut du filet avec enfin des perspectives de titre en Grand Chelem et une 10 ème Coupe Davis, huit ans après celle de la génération Grosjean. Malheureusement, ils ne seront que trois présents au prochain tour. Le plus doué de tous, le meilleur bras et le plus "facile", Richard Gasquet n'a pas rejoint Monfils, Simon et Tsonga. Le Biterrois, même si il est le plus gascon, nâtivement, des 4, n'est pas d'Artagnan. Tout juste un Aramis à la personnalité floue et au mental fragile. Ce matin encore il menait 2 sets à rien face au valeureux Gonzalez mais au bout de quatre heures de lutte acharnée c'est le Chilien plus accrocheur qui s'est imposé. Encore une fois Gasquet a craqué. Une méchante vanne circule d'ailleurs dans le circuit masculin où il se dit que même mené deux sets à zéro et 5 jeux à rien dans la troisième manche n'importe quel joueur peut encore battre le Français. Il suffit de le regarder méchamment et de lui glisser quelques mots durs aux changements de côté. Vraiment dommage car Jo-Wilfried Tsonga, finaliste à Melbourne l'an dernier, se révèle aussi solide que Porthos. Gilles Simon, sérieux et rigoureux comme Athos, ne déçoit jamais. Quant à Gaël Monfils, lesté de plusieurs kilos de nouveaux muscles, il s'affirme comme le véritable D'Artagnan de ce quatuor. Fantasque, courageux, offensif, arrogant parfois, il semble qu'il s'est enfin donné les moyens de passer plus de temps sur le court à gagner ses duels plutôt qu'à faire la cour aux plus belles courtisanes qu'il croise du regard.
vendredi 23 janvier 2009
L'Equipe ne mérite pas Laure
jeudi 15 janvier 2009
Questions sans réponses ?
mercredi 14 janvier 2009
La roulette sûre
Le but marqué par Yohann Gourcuff dimanche contre le PSG ne fait que confirmer l'énorme potentiel du jeune meneur des Girondins. Cette double roulette pied droit-pied gauche puis double-contact pour éliminer deux défenseurs avant de marquer du pointu n'est pas le premier exploit technique de ce genre du jeune surdoué dont la grâce fatale nous a déjà bien régalé cette sasion. En effet, le 18 octobre dernier face à Toulouse il se permet une talonnade-râteau pour lui-même médusant deux défenseurs (Fofana, Cetto) avant de battre Carrasso. Au cours de ce match, il est aussi passeur décisif. Scénario identique dimanche dernier face au PSG avec un coup franc décisif sur le but de Diawara avant son exploit de la 70ème minute. Seule différence mais de taille; ce week-end face aux Parisiens, la rencontre était diffusée en prime-time et l'affiche tentante pour un match de gala remporté haut le pied (4-0) par les Girondins. Pour le match de Toulouse c'était un samedi à 19h00 et l'exposition médiatique était logiquement beaucoup moins impactante. N'oublions pas également l'humiliation subie par John Obi Mikel, le défenseur de Chelsea, ridiculisé sur le même geste de Gourcuff en Ligue des Champions au mois de novembre. Alors évidemment tous les médias ressortent la comparaison avec Zinédine Zidane. Certes, l'aisance technique et l'élégance sont là. Les deux joueurs sont passés par Bordeaux et l'Italie (Milan pour Gourcuff et Turin pour Zizou). Le gabarit, la discrétion et la franchise d'un beau regard clair sont incroyablement semblables. En revanche, l'état d'esprit semble très différent. Zinédine Zidane sous des dehors de gentil garçon a toujours eu le sang bouillant d'un Méditerranéen assez frustre intellectuellement. Alors que Yohann Gourcuff, Breton têtu mais réfléchi et très lucide, semble mieux armé pour éviter l'irréparable sur un coup de tête.
mardi 6 janvier 2009
La voile avec la peur
Faute d'actualité sportive, la voile, et en particulier le Vendée Globe, font l'événement. Enfin, toutes proportions gardées, car je suis certain qu'une grande majorité de passionnés de sport ne connaît pas le classement actuel de l'épreuve, voire même le nom du leader. En revanche, nul n'ignore les détails du sauvetage héroïque de Yann Eliès, du démâtage de Loick Peyron ou du chavirage de Jean le Cam. C'est un peu comme le Dakar qui passionne surtout lorsqu'il y a des concurrents accidentés ou des spectateurs percutés. Idem pour l'alpinisme ou la spéléologie, deux passions très honorables mais qui font courir des risques considérables à leurs pratiquants, aux sauveteurs et quelquefois à des personnes qui n'ont rien à y voir. Ce qui est plus discutable dans le cas des épreuves de voile c'est le rapport entre les investissements, les risques encourrus et la valeur médiatico-sportive des épreuves. Il faut savoir, par exemple, que le sauvetage de Yann Eliès a été évalué à plusieurs centaines de milliers d'euros. C'est à la fois peu, car son sponsor Generali (assureur) prendra en charge cette dépense mais c'est beaucoup par rapport à la situation de dizaines de plaisanciers amateurs victimes de ce genre de péripéties mais moins bien assurés et qui en sont de leur poches. Ces considérations n'enlèvent rien aux performances réalisées par ces skippers mais est-il bien raisonnable de prendre autant de risques. Qui est gagnant dans l'affaire ? La pratique des sports nautiques ? Rien ne vaut l'exemple des écoles de voiles disséminées sur nos côtes. La technologie pour les bateaux ? Oui, si on considère que toutes les évolutions actuelles tendent à fragiliser le matériel. Les skippers ? Peut-être, mais je ne suis pas certain que leur famille et leurs proches partagent cette passion. Les sponsors ? De celui qui gagne peut être mais des suivants et de tous ceux qui ont dû abandonner ? Rien n'est moins certain.
lundi 5 janvier 2009
Chili con carnets de route
A la question "Allez-vous vous passionner pour le Dakar sud-américain ?" 73 % des 65 000 lecteurs de l'Equipe qui ont participé à ce sondage, le 1er janvier, ont répondu Non. Ca vous surprend ? Pas vraiment. Les dernières éditions du Paris-Dakar avaient déjà montré des signes de désaffection de la part du public et les médias spécialisés y consacraient de moins en moins de place. La version "Pampa y Tango" ne devrait pas arranger les choses. Des paysages et un parcours exotiques certes mais tellement loin des références françaises, plus proches du Maghreb et de l'Afrique de l'ouest (Ah le bon temps des colonies !). Mais la délocalisation est à la mode, même dans le sport. Pour des raisons diplomatiques, économiques ou météorologiques. Des rencontres de NBA se déroulent bien en Europe, Perpignan et Biarritz jouent des matches de rugby en Espagne. On va même disputer la phase finale de la Coupe de la ligue (française) de handball à Miami, au soleil !!! A quand la finale du Top 14 à Dubaï, les 24 heures du Mans à Lisbonne, la Transjurassienne à Brisbane, Paris-Roubaix entre Agadir et Marrakech ? Et, pourquoi pas Top délire, le Tour de France qui passerait en Corse ?
vendredi 2 janvier 2009
Un agenda de ministre
Lundi 5 janvier, tout le monde reprend le boulot. A commencer par les membres du gouvernement. Nous avons la chance, nous journalistes, de recevoir l'agenda du ministre qui nous concerne, en l'occurence celui de Bernard Laporte, Secrétaire d’Etat chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie Associative, pour la première semaine de janvier. Dans un souci de transparence démocratique, je vous livre les détails de son emploi du temps ainsi que des explications correspondant à ces activités.:Lundi, ça commence bien, grasse mat' et premier rencart à 15h30 avec les trois principaux dirigeants du Football Club de Metz. On peut imaginer que les quatre hommes vont discuter des graves conséquences de la crise... qui couve peut-être au sein du club lorrain, seulement 6ème de Ligue2. Pas le temps de chômer, une heure plus tard à 16h30, Bernard Laporte reçoit son homologue guinéen certainement pour évoquer le cas très sensible de...Pascal Feindouno qui a quitté St Etienne pour le Qatar. A priori à 17h30, la journée de travail du ministre est bouclée. Tant mieux car il ne faut jamais trop forcer un jour de reprise.
Mardi, grosse journée avec, dès 9h30 deux réunions à l'Assemblée Nationale. A 12h45, un moment de détente chez Roselyne Bachelot pour la présentation des vœux aux personnels de leurs ministères. L'occasion de serrer quelques louches, de coller quelques bises et surtout de boire un coup. Je vous dit pas comme ils ont un bon traîteur avenue de Ségur. A 15h00, un grand classique du mardi, les questions à l'Assemblée. Digestion tranquille pour Bernard Laporte qui est rarement sollicité. A 16h30, un entretien avec Didier Codorniou, président de la Commission des Sports de sa région, mais surtout ancien "Petit prince" du XV de France. L'occasion de parler Rugby avant de terminer cette journée harassante à 17h30 avec deux responsables de la société qui équipera Val d'Isère en écrans géants pendant les Championnats du Monde de ski. Passionnant et capital pour l'avenir de la France.
Mercredi, encore une journée chargée avec 4 rendez-vous. A 9h00 petit déj avec tous les ministres. L'occasion de raconter leurs réveillons et de parler du bébé de Rachida. A 10h00, conseil des ministres, le jeu de la chandelle du gouvernement. A midi, re-cocktail à l'Elysée pour les voeux du chef de l'Etat. Enfin à 15h00, sieste à l'Assemblée pour un nouvelle séance de questions d'actualité. A 16h00, ça suffit, on plie les gaules.
Jeudi, fin de la semaine de dur labeur pour notre ministre avec un seul rendez-vous à 19h00 pour une soirée en l'honneur des médaillés Paralympiques Pékin 2008. Ca risque de se terminer tard mais comme il n' y a rien de prévu vendredi sur son agenda, Bernard Laporte aura 3 jours pour récupérer. S'il continue comme ça, l'ancien capitaine béglais pourrait bien devenir ministre des armées car il n'a jamais été débordé même en défense.
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