mardi 15 décembre 2009
Fais gaffe Roger !
jeudi 19 novembre 2009
lundi 16 novembre 2009
Rugby 15 - Foot 11
Hasard du calendrier, les équipes de France de rugby et de football jouaient deux matches importants à 24 heures d'écart. Le XV de France affrontait, l'Afrique du Sud, champion du Monde en titre et le 11 tricolore jouait en Irlande le barrage aller pour une qualification en Coupe du Monde. L'occasion d'une comparaison entre deux spectacles sportifs qui encore une fois n'a pas été en faveur du football, français notamment. Vendredi à Toulouse on a assisté à une rencontre de très haut niveau avec un engagement total de la part des deux équipes. Le lendemain à Dublin, face à des footballeurs irlandais motivés c'est une équipe de France peu déterminée qui a réussi, malgré tout, à s'imposer. Alors que jeunes et anciens du XV de France se défonçaient pendant 80 minutes, la plupart des footballeurs français erraient sur la pelouse de Croke Park. Anelka, jusqu'à son but chanceux, a touché la plupart de ses ballons dans sa moitié de terrain, Henry n'a jamais vraiment réussi à déborder, Gourcuff a cherché, en vain, des partenaires démarqués et Allou Diarra a visiblement eu du mal à digérer la collation d'avant match. Seuls, Sagna, Lassana Diarra et Lloris ont vraiment mouillé le maillot d'un bout à l'autre de la rencontre. Au delà de l'engagement, c'est au niveau de l'efficacité, de la prise de risques et de la qualité du jeu que la différence a été la plus flagrante. A Toulouse Dupuy n'échoue que deux fois dans ses tentatives de coup de pied et ses coéquipiers attaquent tous les ballons, plaquent tout ce qui bouge et humilient leurs adversaires dans les regroupements. A Dublin, un Gignac tire...en touche, Gourcuff rate le cadre de plusieurs mètres et Abidal relance dans les pieds de ses adversaires. Tous des joueurs payés dix fois plus que leurs homologues rugbymen. reste l'ambiance et l'état d'esprit. Que dire par exemple de cette minute de silence superbement respectée au Stadium alors que les supporters français sifflaient leur sélectionneur et l'hymne irlandais à Dublin ? Et cette fin de match où Français et Irlandais s'embrouillent et s'invectivent après le coup de sifflet final alors que la veille les Sud-africains battus et vexés félicitaient leurs adversaires et se recueillaient dignement dans leur vestiaire ? Les avocats du ballon rond plaideront l'enjeu du match Eire-France ou les conditions météo qui ont réfréné les ardeurs et les talents tricolores et argueront du fait que seule la victoire comptait. Certes, mais alors mercredi, au Stade de France, que le football français prouve qu'il a sa place dans l'élite mondiale, qu'il peut faire le spectacle et ranime la flamme de ses supporters.jeudi 12 novembre 2009
Revers et coups tordus
Exceptés les dérapages poudrés de Gasquet, Hingis, Wilander, Novacek ou Gerulaitis, les insinuations à l'encontre de Davydenko ou Rochus soupçonnés d'avoir participé à des paris truqués et quelques excès chimico-médicamenteux de Korda et de certains joueurs argentins, le tennis est un monde feutré dont on ne parle qu'à l'occasion des tournois du Grand Chelem, des contre-performances de Federer et Nadal ou quand des joueurs français se distinguent. Le tout dans un langage policé et plutôt élogieux. Même les affaires de harcèlement sexuel dont ont été victimes des joueuses françaises, les frasques de l'ex président Bîmes, condamné par la justice, ou les délires socio-humanistes de Noah n'ont pas de retentissement médiatique comme ce peut être le cas en football, en cyclisme, en sport automobile ou en athlétisme. Le tennis, comme le golf et d'autres disciplines "traditionnelles", semblait être à l'abri du scandale et de l'opprobre. Curieusement, comme ce fut le cas pour Carl Lewis qui avoua s'être dopé, ce sont les révélations d'une ancienne îcone du tennis qui ont jeté un voile de suspicion sur les courts. Il a suffit qu'André Agassi publie ses mémoires pour qu'on se rende compte que ce sport était comme les autres avec également sont lot de tricheries, de bassesses, de magouilles et de dopage. Dans son autobiographie, le Kid de Las Vegas balance à tout va, y compris sur lui même. Au delà de l'épisode de la perruque, on retiendra surtout la détresse d'un champion qui avoue n'avoir jamais aimé son sport, d'un homme fragile qui trouva refuge dans les substances illicites et, surtout, d'un joueur lucide au point de bâcher sévérement ses compatriotes Sampras, Chang et Courier ou d'émettre des doutes sur les performances de Muster, Kafelnikov et Becker. L'Allemand pour lequel il se montre particulièrement haineux, avouant même avoir perdu volontairement en 1/2 finale de l'Open d'Australie 1996 pour ne pas avoir à l'affronter en finale. Curieuse coïncidence, les révélations choc d'André Agassi paraissent pendant un automne qui s'annonce difficile pour l'image du tennis. Richard Gasquet comparaît à nouveau devant le TAS (Tribunal Arbitral du Sport) et risque gros pour son histoire de consommation de cocaïne à l'insu de son plein gré et deux joueurs belges, Yanina Wickmayer, demi-finaliste du dernier US Open, et Xavier Malisse, viennent d'être condamnés par le tribunal antidopage flamand pour manquements dans la transmission des informations de localisation qui permettent d'effectuer des contrôles inopinés. Dans le cas de Malisse, ça va même plus loin puisqu'il lui est repproché d'avoir manqué un contrôle antidopage. Exactement ce qu'on voit dans le cyclisme ou l'athlétisme. Il n'y a d'ailleurs pas de raison que le tennis ne soit pas touché par ces dérives. Le terrain est plus que jamais fertile: enjeux financiers, pression psychologique, engagement et préparation physiques...Il ne manque plus qu'un peu d'intérêt médiatique et quelques...biographies.lundi 2 novembre 2009
Véridique !
lundi 26 octobre 2009
La grippe Anigo
mercredi 21 octobre 2009
Toulalan en défense, comme une évidence
mercredi 14 octobre 2009
VDB, martyr et dérailleur
jeudi 8 octobre 2009
Gay pied
lundi 28 septembre 2009
Bon vivant et mauvais disparu
Le Racing Club de France est en deuil et le Showbizz pleure. Cette association de mâles fêtards qui fit les beaux jours du RCF à la fin des années 80 et réveilla le monde du rugby confit dans sa tradition et son cholestérol doit tant à Marcel Francotte qui vient de nous quitter. Dirigeant historique au Racing (sections ski et rugby), ce titi parisien, gouailleur et dévoué fit beaucoup pour permettre aux Blanc, Rousset, Guillard, Lafond et autres Mesnel d'exprimer leur douce folie. Sans lui, nos joyeux drilles auraient eu bien du mal à convaincre les autres dirigeants de l'époque que leurs délires n'étaient que légèreté, fraîcheur et potacheries sans arrière-pensées. Sans lui, la marque Eden Park n'aurait peut être jamais existé. Cet ancien collaborateur du grand couturier Jean Patou leur a ouvert les portes du monde de la création et de l'industrie textile. Certes, il y a eu, comme dans toute association des frictions entre ces jeunes entrepreneurs et ce vieux briscard mais tous ceux qui l'ont fréquenté savaient qu'ils pouvaient compter sur lui. Et ils sont nombreux, les rugbymen du Racing qui ont pleuré sur son épaule ou ont ri aux éclats entre deux bons mots et deux bons verres. Entre 1960 et 2000, il aura tout vu et tout connu du club. Des mauvais jours au lendemain du titre de 1959 jusqu'à la fin des années 70, lorsque la section rugby implose et puis le bonheur suprême avec la finale de 1987 et le sacre de 1990. Des valeureux Nordistes comme Vannier, Gourdon, Péron, Decrae, Modin, Guillard ou Blanc aux glorieux Sudistes, Crauste, Moncla, Bassagaïtz, Taffary, Martinez, Rives, Paparemborde ou Benezech. La liste est si longue de ceux qui ont partagé un bout de gras, refait les matches et le monde ou se sont pris la tête avec Marcel qui observait derrière ses grosses lunettes, écoutait avec ses grandes oreilles et aimait avec son coeur immense. Il nous quitte quelques mois après la disparition de son grand pote Gérard Mérigaud. Nul doute qu'à la table des enfants du paradis ces deux là vont se faire une place de choix. Ils vont avoir tout le temps de nous observer et leurs éclats de voix, leur mauvaise foi et leurs fous rires résonneront longtemps dans nos esprits.lundi 21 septembre 2009
Balles et buts
A regarder les titres du journal de 20h00 sur TF1 ce dimanche, la principale actualité sportive du week-end était, je cite, "la victoire de la France en Coupe Davis de Tennis face aux Pays-Bas". Tout d'abord, merci à Claire Chazal de préciser que la Coupe Davis a un rapport avec le tennis (vivement le rallye automobile de Monte-Carlo ou le Tournoi des VI Nations de rugby !) mais surtout comment le responsable du journal (elle ou son rédacteur en chef) peut-il concevoir qu'il s'agit de la principale information sportive du week-end, au point de la mettre dans les titres du journal télévisé le plus regardé de France (Plus de 7 millions de téléspectateurs) ? Je veux bien admettre que Claire Chazal est plus à l'aise avec l'actualité culturelle et que le public de TF1 n'est pas expert en sport mais dans ce cas précis, ça frole l'incompétence et le foutage de gueule. Tout d'abord parce que cette rencontre de Coupe Davis n'était qu'un barrage qui a permis à l'équipe de France, en battant les modestes Néerlandais, de conserver sa place dans l'élite. Pas très glorieux et pas un mot sur la qualification de l'Espagne et de la République Tchèque pour la finale. Pendant ce temps, l'équipe de France de Basket du si médiatique Tony Parker, sous les yeux de son épouse Eva Logoria, décrochait sa qualification pour les prochains championnats du Monde et d'Europe. Mais surtout, le championnat de France de L1 nous offrait un véritable festival de buts (35 buts, un chiffre qui n'a été dépassé que deux fois au cours des dix dernières saisons). Presque aussi bien que nos voisins espagnols qui ont battu leur record avec 39 buts marqués. Il est d'ailleurs intéressant de noter que les championnats français et espagnols dans lesquels jouent encore un grand nombre de joueurs nationaux se révèlent, en ce début de saison, plus prolifiques qu'un championnat anglais dans lequel certaines grosses écuries débutent les rencontres sans un seul joueur britannique (Arsenal ce week-end). Le journal de 20h aurait pu aussi (surtout) proposer un sujet sur l'audition délicate et déterminante de Renault F1 ce lundi devant le conseil mondial de la FIA. Mais parler d'un épisode peu reluisant pour la seule écurie française de F1, qui plus est événement retransmis sur la première chaîne, ce n'est pas le genre de TF1 qui préfère mettre en avant la victoire insignifiante des tennismen français. jeudi 17 septembre 2009
La balle au bois dormant
mardi 15 septembre 2009
La F1 en pol(lution) position
* Le lendemain de la publication de ce billet, Renault F1 remerciait le patron de l'écurie, Flavio Briatore et son directeur technique. Un pas de plus vers un désengagement du constructeur...
jeudi 10 septembre 2009
Guazzini a Laporte
Il est fébrile Max (Guazzini). Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu pleurer... De rage, parce que pour la première fois depuis longtemps le Stade Français, son Stade Français, fait un début de saison calamiteux (13ème à l'issue de la 5ème journée et surtout l'équipe la plus perméable avec déjà 156 points encaissés). De tristesse aussi à l'idée d'être contraint de retirer des responsabilités opérationnelles à son protégé Christophe Dominici. De dépit enfin, quand il constate que le Racing-Metro, sans tambours ni paillettes, attire plus de spectateurs à Colombes que le Stade Français à Jean Bouin. Ca fait beaucoup pour un homme qui a tellement donné...de coeur, d'argent et de temps pour assouvir une passion dévorante et philantropique depuis 17 ans. Il y a également l'avenir du Stade Jean Bouin qui lui prend beaucoup la tête. Malgré le soutien de la Mairie de Paris, son projet est confronté à une résistance virulente de la part d'associations de riverains mais également au lobbying du fonds Colony Capital, propriétaire du parc des Princes, qui a les moyens de ses grandes ambitions architecturales pour le quartier (Incluant le Parc, Jean Bouin et la piscine Molitor). L'affaiblissement des investissements dans le sport du Groupe Lagardère, proche de Guazzini, n'arrange pas les choses. Max est-il en train de se rendre compte qu'il risque de faire la saison de trop ? Celle qui verrait sa baraka de président "gagnant" le quitter définitivement, sa réputation d'organisateur de grands spectacles sportifs se banaliser ( Biarritz, Toulouse, Toulon s'y mettent avec succès) et, surtout, son envie et son amour du maillot rose s'étioler. D'autant que son rêve ultime de sacre européen relève désormais de l'utopie pour la saison en cours, voire plus. Même si on imagine mal Max Guazzini quitter dès maintenant la présidence du Stade Français , certains signes laissent présager de changements très importants à la tête du club parisien. Le plus symbolique est l'arrivée programmée de Bernard Laporte au conseil d'administration du club. Quand on connaît un peu l'homme, on sait qu'il ne s'engage jamais à la légère dans un projet. Au delà de ses déclarations d'amour pour le Stade Français, on peut être assuré que certains de ses récents propos comme "Ma mission et ma fonction -et j’y passerai tout le temps qu’il faudra-, c’est de mettre une cellule de recrutement en place" (RMC le 08/09) sont le reflet d'une implication et d'une ambition mesurées et réfléchies. Ses expériences de sélectionneur national et de secrétaire d'état, son goût pour les affaires et son leadership naturel sont autant de compétences qui lui permettent d'envisager des responsabilités bien plus importantes. Bernard Laporte est-il le successeur désigné de Max Guazzini pour présider le Stade Français ? Peut être pas tout de suite. On va certainement dans un premier temps, lui confier de grosses responsabilités opérationnelles. Puis, si tout se passe bien, un titre de président délégué avant le titre suprême dans les deux ans à venir. Mais qu'on ne s'inquiète pas pour Max qui n'ira pas forcément faire ailleurs. Car même s'il s'investira certainement plus au sein du comité directeur de la LNR, son Sang et sa Foi (SF) continueront éternellement de brûler pour le club de son coeur.
lundi 7 septembre 2009
Satisfaits ou remboursez...nous !!!
C'est la nouvelle attitude des responsables des équipes de France: "On perd ou on gagne de justesse, on ne marque pas mais il y a beaucoup de motifs de satisfaction et, surtout, qu'est-ce qu'on est bons". A commencer par Raymond Domenech, à l'issue du match nul contre la Roumanie, qui n'hésite pas à commenter à chaud "Je connais peu d'équipes qui ont autant d'occasions que nous dans un match. Qu'est-ce qu'on peut faire de plus ? L'équipe fait ce qu'il faut. Dans le jeu, on ne peut pas faire plus" et de rajouter, sans rire, à propos de ses attaquants stériles "Ce qu'on fait, c'est super. Les attaquants ont joué, créé..." . Le problème c'est que ces attaquants marquent très peu et que la rencontre s'est soldée par un match nul, à domicile face à une équipe roumaine très moyenne. Un peu comme un peintre qui créé, maîtrise son art mais ne parvient pas à vendre ou à exposer ses tableaux ou un Don Juan qui séduit les plus belles femmes mais n'est pas capable de les satisfaire dans un lit. Mercredi à Belgrade, nos french lovers auront fort à faire pour séduire la jouvencelle serbe puis la mettre au fond.Les basketteurs tricolores ont adopté la même attitude à l'issue d'une pitoyable campagne de repêchage qui les a vus se qualifier in-extremis pour l'EURO, qui débute ce soir, en explosant logiquement une formation belge qui les avaient ridiculisé à domicile une semaine plus tôt. Une victoire qui transporte Tony Parker sur la planète des songes lorsqu'il déclare "Maintenant, on peut se mettre à rêver" , un enthousiasme puéril partagé par Florent Piétrus: "On sait qu'on peut faire de très belles choses. (Au premier tour de l'Euro) on est dans un groupe assez relevé mais on a nos chances à jouer. On est en rythme, on a déjà joué des matches couperets contrairement aux autres". Les autres, ce sont tout de même les Allemands, dès ce soir, puis la Lituanie et la Russie qui ont facilement battu l'équipe de France lors de l'EURO 2007.
Au mois de juin, la victoire (méritée) du XV de France face à la Nouvelle-Zélande à Dunedin a suscité des commentaires démesurés et des déclarations d'autosatisfaction irraisonnées. Ainsi, le pourtant très mesuré Marc Lièvremont qui osait un audacieux: "Les arguments qu'on a fait valoir (face à la Nouvelle-Zélande) doivent nous permettre de tenter d'aller nous imposer à Sydney". Résultat, quelques jours plus tard, la France perdait contre les All Blacks à Wellington puis en Australie face aux Wallabies. En un an, l'équipe de France s'est tout de même inclinée face à l'Australie (2 fois), la Nouvelle-Zélande, l'Angleterre et l'Irlande. Pas de quoi pavoiser alors que Sud-Africains, Samoans et Blacks vont venir montrer leurs muscles en France en novembre prochain
lundi 31 août 2009
Rentrée Colère
Coup de gueule aussi contre tous ces supporters de l'OM qui déclaraient à la veille du match contre Bordeaux que l'hommage qui a été rendu au regretté Robert Louis-Dreyfus ne leur faisait ni chaud ni froid. Quelle ingratitude et quelle manque de dignité à l'égard d'un homme qui a certainement permis au club phocéen de retrouver son lustre d'antan. Ils lui reprochaient sa discrétion (prise pour du désintérêt), sa timidité (vue comme du dédain) et même ses investissements financiers (considérables) alors qu'ils encensaient Bernard Tapie et ses pratiques plus que douteuses. Ce sont les mêmes qui reprochent au nouveau président Jean-Claude Dassier de ne pas avoir l'accent. C'est tout dire, fatche de con !!! Et pourtant tout est réuni pour que cette saison de football soit l'une des plus belles depuis longtemps pour le football français. Un début de Ligue 1 haletant avec des buts (plus de 2,5 par match !) et les grosses écuries (Lyon, Bordeaux, PSG et Marseille) aux avant-postes. 3 clubs en Ligue des Champions qui vont offrir des affiches somptueuses (Bayern, Real, Juventus, Liverpool, Milan...) et enfin une Coupe du Monde où la France peut briller si...Domenech.
Colère également contre la Fédération Française de Tennis pour la manière dont elle s'est débarassée de son DTN, Patrice Dominguez. Quel que soient les griefs reprochés à l'ancien numéro 1 français, il n'est pas normal que celui-ci apprenne sa prochaine éviction dans les médias et que les plus hauts dirigeants du tennis français se réfugient derrière des critiques formulées par des second couteaux (second Courteau ?) ou d'anciennes gloires aux intérêts discutables (Noah, comme toujours) alors que le DTN avait été confirmé à son poste au printemps et son programme avalisé en juin dernier. Et dire qu'on parle de Patrice Hagelauer pour succéder à Dominguez. Hagelauer et sa veste reversible (un côté FFT mais une doublure Team Lagardère).
Et puis pour terminer, un coup de coeur pour Marie Gérard qui a été sorti de l'Equipe où elle avait largement sa place de titulaire. Comme quoi même les grands clubs ne sont pas à l'abri de décisions stupides de la part de leurs dirigeants.
Et puis pour terminer, un coup de coeur pour Marie Gérard qui a été sorti de l'Equipe où elle avait largement sa place de titulaire. Comme quoi même les grands clubs ne sont pas à l'abri de décisions stupides de la part de leurs dirigeants.
samedi 29 août 2009
Max et la menace ciel et blanc
Près de 10 000 spectateurs à Colombes pour le premier match du Racing-Metro en Top 14 et "seulement" 8800 à Jean Bouin pour le Stade Français qui accueillait Montpellier. Max Guazzini ne doit pas trouver ça très drôle. Certes il n'y avait pas de pom-pom girls sur la pelouse du Stade Yves Du Manoir, pas de maillots bariolés, ni les bobos de l'ouest parisien qui se retrouvent plutôt Porte d'Auteuil mais le public bon enfant, mélange d'anciens du RCF, de jeunes pratiquants des Hauts de Seine et de curieux a répondu présent pour ce premier rendez-vous des joueurs à l'éternel maillot ciel et blanc au sein de l'élite. Il fallait voir briller les yeux d'un Eric Blanc, président de l'association RCF, fidèle parmi les fidèles depuis tant d'années, pour ressentir toute l'émotion que devaient éprouver tous les valeureux et fidèles amoureux du Racing. Sur la pelouse, le match contre Bayonne ne fut pas d'une très grande qualité, malgré les charges d'un Chabal impérial, les filouteries d'un Fillol souverain et l'efficacité au pied d'un Fortassin royal. Mais cette deuxième victoire en trois rencontres pour le Racing-Metro est de bon augure pour la suite de la saison. Ce bon début de championnat (2 victoires en trois matches) et cette première réussie à Colombes est surtout le signe et la promesse que le rugby parisien a sa raison d'être, qu'il a un public et que deux grands clubs peuvent cohabiter en Ile de France. Alors Max et Jacky (Lorenzetti) s'il vous plaît, il faudra peut-être penser au Parc des Princes pour les deux derbies parisiens et même, pourquoi pas, envisager le Stade de France la saison prochaine. lundi 24 août 2009
Usain de Germanie
Usain Bolt a établi une relation particulière avec l'Allemagne. Évidemment ses 3 titres mondiaux et ses 2 records du monde battus à Berlin marqueront les esprits comme ce fut le cas pour le quadruplé olympique et symbolique de Jesse Owens, au même endroit, il y a 73 ans. Mais les relations entre le sprinter et l'Allemagne ont commencé bien avant ce mois d'août 2009 puisque le Jamaïquain vient tous les ans en début de saison passer quelques jours dans la clinique du Dr Müller-Wohlfahrt, à Münich. Cette visite a pour but, officiellement, de faire un bilan médical et de faire le point sur les problèmes de dos dont souffre Bolt. A priori, rien de bien compromettant, sauf si on met en évidence et en corrélation deux paramètres quelque peu troublants. A commencer par le fait que, depuis 1988, une grande majorité des meilleurs sprinters, recordmen du monde, médaillés olympiques ou champions du monde, a été convaincue de dopage. Une liste impressionnante: Ben Johnson, Christie, Greene, Bolton, Montgomery, Chambers, Gatlin...Et même l'immense Carl Lewis, contrôlé positif en 1988 ! mais protégé par sa fédération (n'oublions pas également que 5 sprinters jamaïquains ont été contrôlé positifs en juin dernier). Et puis il y a ce fameux Dr Müller-Wolfhart, médecin du Bayern Münich et de la Nationalmannschaft. Certes, il n'a pas la sulfureuse réputation des alchimistes italiens Francesco Conconi et Michele Ferrari ou de l'Américain Victor Conte, patron du laboratoire Balco, mais le nom du médecin allemand est apparu de manière suspecte au moment de ce qu'on a appelé l'affaire Vieira au printemps 2008. Petit rappel: un mois avant le début de l'EURO de football, le capitaine tricolore blessé se voit conseillé par son coéquipier Willy Sagnol de rencontrer le Dr Müller-Wohlfahrt. Ce dernier prescrit à Patrick Vieira, une cure d'Actovegin, un médicament composé d’extraits de sang de veau déproténéisé qui n'est pas inscrit sur la liste des produits dopants mais qui, associé à d'autres substances interdites (l'EPO notamment), aurait des propriétés masquantes ou préventives. Sous pression de la FFF, Vieira ne suivra pas ce traitement et ne participera pas à l'EURO ce qui le poussa à fustiger le staff médical de l'équipe de France. Tout ça pour dire que le médecin allemand qui s'occupe de la santé d'Usain Bolt maîtrise parfaitement bien la pharmacopée de la préparation sportive, y compris les traitements les plus suspicieux. Ça ne veut pas dire que Bolt est passé du côté obscur de la force et Lamine Diack, le président de la Fédération Internationale d'Athlétisme (IAAF), a certainement raison de répéter que le Jamaïquain est l'athlète le plus contrôlé mais il dit également "Si on n'a pas de superstar, c'est difficile de vendre notre sport...Maintenant, nous avons Bolt. Les gens vont être derrière lui". Entre raison et politique (Diack vise un quatrième mandat en 2011) il y a un fossé considérable, rempli de multiples mensonges, trahisons, compromissions et autres tricheries. J'aimerais bien que ça se passe comme dans la série télévisée allemande " La Clinique de la Forêt-Noire" (Die Schwarzwaldklinik) où tout se termine toujours bien.lundi 29 juin 2009
Dans le panneau de Basquet
Pour Richard Gasquet, c'est à la fois plus simple mais aussi complexe. Le jeune tennisman français, a été contrôlé positif à la cocaïne. Oh pas beaucoup, mais suffisamment pour craindre les foudres des instances internationales qui risquent de le punir sévèrement. Mais lui aussi essaie de nous embrouiller pour tenter de justifier un écart, somme toute pas bien grave. Dernière version en date, celle sur laquelle va s'appuyer sa défense: le baiser fatal. Celui que la jeune Pamela, une dépravée locale, lui aurait donné, à l'insu de son plein gré. Il aurait pu aussi invoquer la responsabilité du libraire qui lui a vendu des enveloppes à humecter, celle du barman de l'hôtel qui n'avait pas bien nettoyé le verre dans lequel il a bu, celle du fabricant de mouchoirs jetables...
Des embrouilles que les journalistes mettent sur le compte de la jeunesse des deux protagonistes. Que va t-on invoquer pour justifier les propos d'un Erik Gerets qui déclare partir entraîner en Arabie Saoudite pour le challenge sportif que cela représente ? D'un Jonah Lomu qui signe en Fédérale 1 à Vitrolles pour le plaisir de donner un coup de main à un petit club très réputé même aux Antipodes (dont le président est le vertueux Claude Atcher) ? Ou d'un Michel Drucker qui déclare ne pas comprendre pourquoi une partie du public et de la presse critique le valeureux et angélique Lance Armstrong ?
jeudi 11 juin 2009
Désastre galactique
dimanche 7 juin 2009
Développement durable
mercredi 3 juin 2009
Droits et devoirs
A l'issue de la rencontre amicale entre la France et le Nigéria à Saint-Etienne, le constat était clair et net: il manquait 3 millions de téléspectateurs par rapport à la moyenne des matches retransmis sur TF1 (6 millions mardi au lieu de 9) et 10 500 spectateurs qui ne sont pas allés à Geoffroy Guichard rempli seulement aux deux tiers. Des absents qui ont eu raison sur tous les plans. A commencer par le comportement d'un grand nombre de spectateurs qu'ils n'ont pas eu à supporter. Sifflets pendant les hymnes, minute de silence en hommage aux victimes du vol AF 447 bafouée, joueurs lyonnais systématiquement sifflés, sélectionneur conspué... Seule cette dernière situation peut se comprendre tant Raymond Domenech cristallise autour de sa personne toutes les rancoeurs des supporters déçus par les performances de l'équipe de France et désorientés par l'attitude irrationnelle du sélectionneur. C'est à peine si j'ose évoquer la prestation lamentable de joueurs français démobilisés, démotivés et à qui on a imposé deux matches amicaux (Nigéria et Turquie vendredi à Lyon) totalement inutiles. Ce n'est pas une excuse mais ils ne sont pas responsables des décisions stupides prises par la FFF. Comme d'habitude les joueurs et une grande partie de l'encadrement, au lieu de faire profil bas, rejettent les responsabilités sur le public. Selon Domenech «cela devient compliqué de tourner en Province». Merci pour tous ceux qui n'ont pas la possibilité d'aller voir les excellentes prestations des Tricolores au Stade de France (0-0 contre l'Uruguay en novembre dernier). Et Raymond d'en rajouter une couche "On a un public de spectateurs, pas de supporters". Si on traduit, ça veut dire qu'il préfère des supporters inconditionnels, lobotomisés et prêts à soutenir bêtement une équipe qui joue mal et qui ne gagne pas plutôt que des amateurs de sport qui ont envie d'aller au stade en famille ou avec des amis pour voir un beau spectacle et des joueurs qui leur en donnent pour leur argent. A Patrice Evra la palme du footage de gueule. Le Mancunien, meilleur défenseur latéral qu'avocat des valeurs de l'équipe de France, n'a pas hésité à déclarer qu'à Saint-Etienne "Nous, on n'a pas été bons. Mais eux, ils ont été zéro". Il oublie que lui et ses collègues, grassement payés et privilégiés, ont des Devoirs élémentaires. Notamment celui de mouiller le maillot et de respecter des spectateurs qui payent leurs places, leurs abonnements ou leur matériel. Ceux-ci ont des Droits, peut être pas tous, mais en tout cas celui de manifester leur mécontentement lorsqu'ils sont déçus et celui de critiquer les artistes qui ne font pas le spectacle et ne répondent pas à leur attente. A noter que, dans l'encadrement de l'équipe de France, seul Noël le Graët, vice-président de la FFF a eu le courage et la lucidité de reconnaître que "Le match n'a pas été extraordinaire. Il faut être réaliste, on a des performances moyennes lors des matches amicaux. On ne peut pas dire que l'on offre un spectacle qui donne envie d'applaudir".
dimanche 31 mai 2009
Un Football en Nord
jeudi 28 mai 2009
Clair de Sport
dimanche 24 mai 2009
Grande gueule mais petits résultats
Sur RMC, la radio qui a fait des Grandes Gueules sa marque de fabrique, Luis Fernandez n'est pas le dernier à ouvrir la sienne tous les jours à 16h00, avec talent d'ailleurs, pour peu qu'on ne soit pas très regardant côté syntaxe. Sur le bord des terrains aussi l'entraîneur de Reims n'est pas le dernier à s'agiter, pour encourager et motiver ses joueurs, pousser le public à soutenir son club et engueuler tous ceux qui, selon lui, font preuve d'injustice envers les principes et les valeurs qu'ils dit défendre. Une gesticulation qui s'est avérée vaine, voire néfaste, dans le cadre de son mandat champenois puisque le club rémois pointe en dernière position du classement de L2 et qu'il est irrémédiablement condamné à la descente aux enfers du National. L'entraîneur souffrira certainement de cet échec mais il s'en remettra car il a toujours su avancer sans trop s'attarder sur le passé. En revanche, et c'est l'inconvénient d'avoir cumulé pendant toute cette période le rôle de juge (sans concession) avec celui de partie, sa réputation d'animateur et sa compétence d'observateur avisé du football européen risquent d'en souffrir auprès d'auditeurs et de footballeurs qui ne manqueront pas de le lui rappeler lorsqu'il se permettra de juger tel ou tel entraîneur ou de donner son avis sur la stratégie d'une équipe. Un art délicat et subtil qu'a toujours su gérér Rolland Courbis, qui, à l'inverse de Luis et malgré sa grande gueule lui aussi, est resté humble et lucide face à ses pairs et ses collègues entraîneurs. La remontée probable de Montpellier en L1 en fin de semaine en sera la plus belle preuve.
mercredi 13 mai 2009
Festival de cannes
Elle n'est plus un espoir et pourtant, comme à chaque veille de Roland Garros, on se met à penser très fort à Amélie Mauresmo. Bon d'accord, depuis 15 ans (de présence ininterrompue) l'ancienne numéro 1 mondiale n'a jamais vraiment brillé sur la terre battue de la porte d'Auteuil et ses deux 1/4 de finale (meilleures performances) remontent à 2003 et 2004 mais son début de saison est très encourageant et son retour parmi les 20 meilleures mondiales est plutôt bon signe. Les jambes sont là et, sans pression particulière et sans favorite désignée, la Française pourrait créer la surprise.
Il a les jambes les plus rapides de la planète et Usain Bolt, l'empereur du sprint depuis Pékin, n'a pas fini de nous surprendre. En tournée ce week-end en Angleterre, il s'est permis de réaliser la meilleure performance de tous les temps sur 150 mètres (14"35) alors qu'il disputait sa première épreuve depuis son accident de voiture il y a trois semaines à Kingston. Quand on pense qu'il s'agissait d'une course exhibition disputée sous une pluie typiquement britannique et sur une piste provisoire installée sur la chaussée d'une rue de Manchester, on imagine déjà ce que pourrait faire le Jamaïcain dans 3 mois au Mondiaux de Berlin.
On termine par les jambes bronzées et épilées de Danilo Di Luca, en tête du Giro à mi-épreuve. L'Italien bien parti pour remporter son deuxième Tour d'Italie après celui de 2007 où il avait subi un contrôle positif dont il a été disculpé par la suite et alors qu'il avait déjà été condamné en 2004 et interdit de Tour de France cette année là pour son implication dans l'affaire "Oil for drug". Bref, un grand champion cycliste comme les autres.
dimanche 10 mai 2009
Poudre aux yeux
Comme chaque lundi désormais, un petit tour d'horizon à la marge d'une actualité sportive hebdomadaire plutôt chargée...dans le sens médical du terme. Que Tom Boonen récent vainqueur de son troisième Paris-Roubaix ait été contrôlé positif à la cocaïne, ça ne surprend pas grand monde. Le champion belge, déjà épinglé en 2008, est un habitué du dérapage en poudreuse. En revanche le fait que Richard Gasquet soit tombé dans la neige est plus surprenant car même si le tennis n'est pas une discipline épargnée par les excès (remember Gerulaitis, Wilander et Novacek), le Biterrois ne présente pas vraiment le profil du fêtard exhubérant. Espérons qu'il se sorte sans dommage de ce paille-break. Comme d'habitudes nos amis footballeurs se sont distingués tout au long de la semaine. A commencer par Didier Drogba, plus virulent face aux caméras pour critiquer les arbitres que devant les buts (seulement 5 marqués cette saison en championnat). L'attaquant de Chelsea a même pris cher ce week-end à l'issue du derby remporté par son club face à Arsenal. Arsène Wenger, peu habitué à balancer, a accusé l'Ivoirien d'abuser de la simulation, comme Ravanelli et Fiorèse, grands spécialistes du genre. Pas beau non plus l'attitude du Real Madrid, certain de ne pas remporter le titre en Liga mais assuré de sa qualification pour la Ligue des Champions et qui balance les derniers matches de la saison. 6 buts encaissés à domicile face au Barça et 3 ce week-end à Valence. Combien vont-ils en prendre samedi à Villareal ? Côté fair-play, mention particulière à Luis Fernandez, l'entraîneur de Reims qui suspecte le président de Vannes de favoriser Brest, club dans lequel il possède des actions et qui lutte avec les Champenois pour le maintien. Le président de Nantes, Waldemar Kita, lui s'est mis au bas niveau des pires supporters des Canaris en faisant mine de donner un coup de boule à un de ceux qui l'apostrophaient. Sans oublier Laurent Paganelli, interviewer crypté, bronzé et décoloré, qui est au journalisme sportif ce que Eunice Barber est à la féminité. Le Hobbit exhibitionniste de Canal + a pris la grosse tête et se laisse de plus en plus aller aux allusions graveleuses tant dans les stades, sur les plateaux télé que dans ses fonctions d'élu de la municipalité d'Avignon. Je ne m'appesentirai pas sur la participation de Lance Armstrong au Giro et j'espère que les spécialistes qui encensent son humilité, son courage et son dévouement pour sa formation auront la même honnêteté intellectuelle lorsqu'il s'agira de dénoncer d'autres comportements de l'Américain. Pour terminer, un regret personnel. Celui de voir Rémy Dessarts, nommé à la tête de la rédaction de l'Equipe en septembre dernier, poussé vers la porte seulement 8 mois après sa nomination. Finalement, je suis plus optimiste pour l'avenir de ce professionnel de talent que pour celui d'un quotidien qui perd son souffle et ses lecteurs.
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